- Ligue 1
- J9
- Lille-Marseille (2-0)
Gourvennec : « J’ai entendu un joueur dire « On est de retour » après le match »
Lille aux sourires.
Solide vainqueur de l’Olympique de Marseille ce dimanche (2-0), le LOSC tient son match référence. Alors forcément, à l’heure de venir le débriefer devant la presse, Jocelyn Gourvennec avait de quoi se réjouir : « Aujourd’hui, on avait un client en face, une équipe qui a beaucoup performé depuis le début de saison, qui impose son intensité à tous les matchs. La clé du match a été d’imposer notre intensité, on a gagné ce combat. On s’est très bien adapté sur le plan tactique. Ils changent beaucoup d’organisation et de système, on ne savait pas à quoi s’attendre, mais nous, on savait quoi faire. » Heureux de pouvoir compter sur un effectif enfin au complet, le technicien a aussi apprécié le premier clean sheet de la saison de ses troupes : « On avait du mal à garder notre but inviolé, j’ai entendu un joueur dire « On est de retour » après le match. C’est aussi la sensation des joueurs. »
Affable, le technicien lillois a même pris le temps de détailler son plan pour faire vaciller cet OM : « C’est une équipe qui a beaucoup de qualités techniques, même si Dimitri Payet n’était pas là ce soir. Ils mettent beaucoup de monde très haut sur le terrain. Ce qu’on avait préparé, c’est le temps entre leur perte de balle et leur replacement. C’est ça qu’il fallait exploiter. Après, ils ont perdu des ballons parce qu’on a été très dense, très compact. Ils ont eu du mal à mettre du rythme. Ça s’est joué là-dessus, on a été plus tranchants qu’eux. »
Et en tant qu’ancien joueur de l’OM, Gourvennec a aussi eu la délicatesse de saluer la mémoire de Bernard Tapie : « Il a symbolisé l’émergence du football français de club, la réussite pas seulement dans le football. Quand j’ai joué à l’OM, il venait de quitter la présidence, je suis parti quand il est revenu comme manager. J’ai en mémoire un coup de téléphone de sa part quand je suis jeune joueur à Rennes. Je trouvais ça incroyable de l’avoir au téléphone. Il avait été très positif. Je n’étais pas prêt à ce moment-là à aller à Marseille. Je garde l’image d’un vrai leader, de quelqu’un qui a emmené une génération avec lui. »
AH, au stade Pierre-Mauroy