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Deschamps : « La plus belle vie, c’est la première que j’ai eue en tant que joueur »
La parole à Didier.
Le sélectionneur des Bleus a été honoré par un nouveau prix, celui de « la légende du sport » , mardi, au Sportel à Monaco. Une nouvelle occasion de prendre la parole devant le public et raconter notamment les difficultés du métier de sélectionneur par rapport à celui de joueur. « La plus belle vie, c’est la première que j’ai eue en tant que joueur, a-t-il admis dans des propos rapportés par L’Équipe. Être pro, international, jouer une Coupe du monde en France et la gagner, il n’y a rien de mieux. Le rôle de sélectionneur, c’est beaucoup plus compliqué. »
Deschamps a évoqué le cas d’Aimé Jacquet en 1998, lui qui avait été vivement critiqué avant le Mondial. « Après ce qu’Aimé avait vécu en 1998, je ne me voyais pas partir dans une compétition et écouter, entendre, lire des choses qui ne sont pas forcément agréables, qui peuvent être perturbantes, a-t-il confié. Je me suis isolé totalement. Ce qui m’intéressait, c’était l’interne, la vie collective dans notre camp de base. Entre les deux fonctions, il n’y a pas photo. Sélectionneur, c’est dur, c’est usant. C’est aussi passionnant et excitant, mais compliqué, même quand on gagne. »
DD s’est aussi attardé sur Zinédine Zidane, en sortant ses plus beaux compliments à l’égard de son ancien coéquipier. « Me comparer à Zizou, c’est gentil, mais Zizou, c’est Zizou, s’est-il amusé. Déjà, il a été hors normes dans sa première vie, en tant que joueur, il l’est aussi en tant qu’entraîneur avec ses trois victoires consécutives en Ligue des champions. Mais on ne fait pas tous les deux le même métier. Lui, il est entraîneur de club et moi de sélection. On a des idées certainement différentes, car on n’a pas la même personnalité ni le même caractère. Mais on est là pour la même chose : la gagne. »
Clairement, en 2018, la gagne était dans leur camp.
CG