Sun is shining, weather is fine…
Julio Baptista est-il un éternel bougon ? Quoi qu’il en soit, le Brésilien est en train de devenir un spécialiste du « C’était mieux avant ». Le Carioca, qui a du mal à se faire une place dans un effectif où les jeunes règnent en maîtres absolus, a trouvé l’explication à son mal-être, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas été la chercher bien loin. Le crachin londonien serait ainsi la cause des performances de l’ex-Sévillan, qui ne loupe pas l’occasion de faire un appel du pied au Real afin que le club madrilène le rapatrie le plus vite possible dès lors que son prêt chez les Gunners arrivera à son terme : « Le climat ici me tue. Il y a un jour de soleil pour trente jours de pluie. Ne pas voir le soleil en Angleterre effraie ma copine et ma mère. Etre à Madrid leur manque. Je mérite une seconde chance au Real » , expose celui qui, visiblement, ne s’est pas beaucoup informé avant de poser ses valises sur les bords de la Tamise. Pour ne rien arranger, le jeu pratiqué sur l’île, pourtant jugé extrêmement spectaculaire par beaucoup de spécialistes, ne l’enthousiasme pas non plus : « La Premier League anglaise est très dure. J’aime jouer en touchers intelligents, mais ça va tellement vite que je n’ai pas le temps de réfléchir » , se plaint la bête, avant de verser carrément dans la caricature : « Les équipes du nord de l’Angleterre sont catastrophiques. Contre elles, j’ai compté que leurs arrières centraux balançaient devant jusqu’à trente ballons par match. Dès que vous perdez votre concentration, quelqu’un a pris le ballon et vous êtes balancés au sol. Ici un corner a autant de valeur qu’un joli geste technique. » Tout part décidément vraiment en vrille à Arsenal.
MH