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Sepp Blatter dézingue son « successeur » Gianni Infantino
L’hôpital qui se fout de la charité.
Sepp Blatter ne dit plus « Infantino », il dit « mon successeur ». Comme on parle d’un enfant ingrat ou d’un roi fou. Depuis son salon de Zurich, l’ancien patron de la FIFA, blanchi mais toujours revanchard, allume le lance-flammes pour The Telegraph : « Il a disparu… Il est dans une sphère où demain il organisera le football dans la stratosphère ». Pas sûr que l’idée plaise à Thomas Pesquet.
Blatter regarde le foot devenir un terrain diplomatique géant : le peace award bricolé pour Donald Trump, « c’est outrageux », et une FIFA qui déroule le tapis rouge à l’Arabie saoudite pour en faire « les directeurs du football », selon le mec qui était le patron pendant que le Qatar obtenait l’organisation de la Coupe du monde 2022 en 2010. Même le cas Cristiano Ronaldo le fait bondir : suspension réduite pour qu’il débute le Mondial, selfie à la Maison-Blanche en prime. « Ce principe ne doit pas être accepté. Ce n’est pas une décision de cour, c’est une décision présidentielle. » Les billets dont il s’est fait arroser devaient être des billets de sept balles.
Throwback to the first time in history Sepp Blatter didn't receive money in a briefcase. pic.twitter.com/y7sduqBjkt
— The Extreme Football Enthusiast (@ExtremeFootbal4) May 31, 2025
Le revenant qui ne veut pas mourir
Le Suisse n’en est pas à sa première banderille contre Infantino, qu’il accuse de ne plus parler de football mais de prestige, d’alliances, de voyages. « Le leader n’écoute pas les joueurs », souffle Blatter, qui voit le calendrier exploser sous les compétitions inventées « pour être présents partout ». Et puis il y a son obsession : le respect que son successeur ne lui aurait jamais accordé. « J’ai laissé une FIFA en excellente situation financière. Au lieu de respecter cela, il va contre moi. » Un mérite qu’Infantino aurait oublié de lui accorder mais dont il se réclame le précurseur.
Le plus loufoque, Blatter ne s’interdit rien. Pas même un come-back. 2027 ? « C’est possible. J’espère juste être encore vivant. » Devant sa télé, il regarde « ce qu’il a créé ». Et quelque part, malgré tout, Blatter semble convaincu que la FIFA tourne toujours autour de lui. Même quand il fait tout pour prouver le contraire.
Si les joueurs de foot étaient des personnages de Loups GarousMH



























