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John Textor défend son modèle de transferts fantômes
Textor contre-attaque !
Épinglé ce mercredi par L’Équipe pour avoir laissé des dettes supplémentaires à Lyon, qui seraient liées à des transferts fantômes de cinq joueurs en provenance de Botafogo, l’ancien cow-boy de l’OL a réagi dans un communiqué à ce qu’avance le quotidien sportif. Alors que l’OL essaie tant bien que mal de s’assainir sous Michele Kang, John Textor annonce ce jeudi « rejeter catégoriquement les insinuations de l’article ».
Selon lui, trois de ces transferts fantômes sont « des décisions footballistiques valides et attrayantes », validées en amont par le board, et l’actuel directeur général de l’OL Michael Gerlinger, bras droit de Michele Kang. Deux de ces transferts interrogent : ceux de Jair Cunha et Jefferson Savarino, mais « il n’y a plus aucune incertitude comptable chez Eagle Football concernant ces joueurs », selon Textor.
« Je suis un réformateur américain »
Un flou total concernant ces deux transferts, où l’OL comme Botafogo se sont foutus dans un sacré mic-mac, le premier devant payer ses échéances au second (comme dans tout transfert), qui s’est finalement tourné vers une institution tierce pour céder ses créances, la fameuse société d’affacturage, qui sert en gros à rembourser ce que l’on doit sur un temps long. En résumé, ces transferts d’une propriété à une autre servent aussi à mettre en place un modèle économique vertueux de réversion entre Lyon et Rio de Janeiro.
Un modus operandi qu’il défend aujourd’hui corps et âme, par le biais des récents résultats sportifs des deux clubs. « Ce modèle collaboratif multiclubs d’acquisition et d’optimisation des effectifs a permis de faire passer l’OL de la dernière place après 14 journées en 2023 à la Ligue Europa en fin de saison, et il a permis à Botafogo de proposer une voie aux meilleurs joueurs, menant de la montée depuis la Deuxième Division au titre de champion du Brésil et à la Copa Libertadores en 2024 », a-t-il déclaré avant de ne pas pouvoir s’empêcher d’adresser une dernière pique à la DNCG, institution qu’il aurait souhaité bousculer. « Je suis un réformateur américain plaidant pour le changement dans une institution française. Un réformateur américain en France : cela s’est-il déjà bien terminé ? »
Dans son cas, pas vraiment.
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