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Pauline Peyraud-Magnin dénonce la haine déversée sur les réseaux sociaux
Son métier, c’est bloquer des ballons, pas des gens sur les réseaux.
À la veille du match retour de la demi-finale de Ligue des nations face à l’Allemagne, prévu ce mardi soir, la gardienne de l’équipe de France Pauline Peyraud-Magnin a dénoncé dans les colonnes de L’Équipe le harcèlement en ligne dont sont victimes de nombreux sportifs, et en particulier les Bleues après la défaite face à ces mêmes Allemandes à l’Euro quelques mois plus tôt.
La joueuse de la Juventus a confié avoir déjà reçu des menaces de mort, notamment après des rencontres en club ou avec la sélection nationale. « J’ai reçu la vidéo d’une personne se faisant égorger, on m’écrivait qu’on allait faire pareil avec moi », raconte-t-elle, soulignant l’impact psychologique de ces attaques.
Les réseaux sociaux, un terrain à réguler
Ces agressions laissent des traces. L’internationale française regrette le manque d’action des plateformes, tout en saluant la réaction récente de la Fédération française de football (une plateforme de signalement a été mise en place), désormais plus active dans la protection des joueuses. Elle appelle à une régulation plus stricte des réseaux sociaux : « La liberté d’expression s’arrête là où tu cesses de respecter la personne en face de toi. On dit qu’un sentiment, par exemple la colère, dure sept secondes. À quel moment, toi, dans ces sept secondes, tu vas prendre ton téléphone, écrire à un sportif et proférer des insanités ? »
Pour Peyraud-Magnin, qui avait déjà réagi sur le sujet cet été, il est urgent de « taper un grand coup » contre la haine en ligne ou d’autre sujet comme le racisme, l’homophobie, des comportements qui « détruisent des vies et des gens ».
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