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L’OM repart une semaine en stage à Rome : Roberto De Zerbi s’explique

Habemus fada.
Après la victoire 4-1 contre Brest, Roberto De Zerbi a expliqué pourquoi il avait emmené son équipe à Rome toute la semaine. « Toute la semaine, vous, les médias, vous n’avez fait que de parler de ça, vous en avez fait des caisses du stage, de la mise au vert, des spaghettis. Voilà, du fait qu’il fallait que je rentre chez moi, dans mon pays. Vous m’avez pris la tête avec ça », a-t-il lancé en conférence de presse. Fidèle à lui-même, De Zerbi a insisté : « J’ai toujours fait les choses différemment. Je n’ai jamais été quelqu’un qui devait suivre, j’ai toujours été à contresens, un peu comme disait le pape. »
Pourquoi Rome ? Tout simplement parce que le club marseillais n’a « pas trouvé près d’ici à Cannes, à Montpellier, à Saint-Tropez… une structure pour nous enfermer, pour pouvoir nous concentrer sur l’objectif de la Ligue des champions. C’était pour nous mettre à l’écart, pas comme dans un monastère, mais pour se concentrer sur la Ligue des champions. Si on se penche sur les dix dernières années, l’OM n’a réussi à se qualifier que trois fois, donc ce n’est pas quelque chose d’acquis. Nous, on y tient vraiment. » Toute la semaine, De Zerbi a voulu garder « la concentration sur Brest, Brest, Brest », et promet qu’à partir de mardi, ce sera « Lille, Lille, Lille ». Lui qui n’a « jamais puni » ses enfants assure qu’il ne le fera pas non plus avec son équipe et que cela n’est donc pas une punition.
🗣️ | Roberto De Zerbi : « Mardi on retourne en Italie, ce n’est pas une punition ! » 👀🙌 #OMSB29 pic.twitter.com/Sn3i8eEAdI
— DAZN France (@DAZN_FR) April 27, 2025
La soupape… et le pape
Mais Rome, c’est aussi une histoire intime. De Zerbi a confié : « Quand on retournera à Rome, je prendrai deux heures pour me recueillir sur la tombe du pape, c’est vraiment quelque chose que j’ai en tête. J’ai vraiment hâte d’y aller encore une fois. De retrouver cet homme, celui qu’il était. » Mercredi soir déjà, une délégation olympienne s’était rendue au Vatican pour honorer la mémoire du défunt pape François. « Je ne suis pas pratiquant, je ne vais pas à l’église, mais l’homme m’a beaucoup marqué, par sa vie, par ses prises de position, a expliqué De Zerbi dans des propos relayés parL’Équipe. Parfois, même, il est allé contre sa propre Église. J’en ai parlé aux joueurs. Je suis allé voir l’homme, Bergoglio. Je crois plus dans les hommes que dans l’Église. »
Enfin, De Zerbi s’est dit « très impressionné et très fier du tifo » déployé par les supporters marseillais contre Brest : « Je pense qu’on n’en a pas vu beaucoup de ce genre. J’étais vraiment très fier. Surtout que le tifo n’était pas pour le pape, mais pour l’homme qu’il était. »
"Je viens à Marseille pas en France Merci Pape François" Le tifo des supporters de l'OM avant le match contre Brest #OMSB29 pic.twitter.com/lbxC68KTxw
— Thomas Doucet (@ThomasDoucet__) April 27, 2025
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