Et allez, on peut continuer d’apprendre à compter et garder le niveau en maths avec l’OGC Nice : 8 défaites d’affilée toutes compétitions confondues, 8 défaites de rang en Coupe d’Europe cette saison et donc une interminable série de 18 rencontres européennes sans gagner. C’est la mise à jour que l’on peut faire après le nouveau revers des Aiglons en Ligue Europa, ce jeudi soir, contre Braga (0-1).
Nice, maladroit au but
C’était avec un onze très remanié (avec Maxime Dupé dans les buts ou Tanguy Ndombele titulaire) et dans une Allianz Riviera où il n’y avait même pas 5 000 personnes pour supporter une équipe qui a perdu son public ces derniers temps. Face à la lanterne rouge, les Portugais avaient envie de conforter leur place dans le top 8, et cela s’est décidé sur un joli mouvement. De Gorby à Victor Gómez, après une perte de balle de Melvin Bard, le second a pu centrer pour voir Amine El Ouazzani malicieusement laisser la chique passer entre ses jambes pour permettre à Pau Victor de finir (0-1, 28e). Dupé avait été décisif un peu plus tôt face à Lelo, cette fois il a craqué.
Ceux qui parviennent encore à voir un verre à moitié plein plutôt que totalement vide se réfugieront peut-être dans l’idée d’avoir vu une équipe qui a essayé, dans cette ambiance morose. Loin derrière à la possession à la pause (28%), Nice a tenté de revenir et d’arracher un point, rien qu’un point. Tom Louchet n’a pas été mauvais, Kevin Carlos a eu des opportunités pour solliciter Lukáš Horníček, également décisif à la manière d’un gardien de hand face à Isak Jansson. En une vingtaine de minutes passées sur le terrain, Mohamed-Ali Cho a aussi pu se montrer, mais il a tellement gâché, comme sur ce tir trop enlevé à la suite d’un coup franc excentré de Jonathan Clauss. À ce niveau de crise, il n’existe pas de défaites « encourageantes » possibles.
Des maths, encore : 0 point en 6 matchs, une 36e place sur 36 et l’espoir de finir au moins devant le Maccabi Tel-Aviv, les Rangers ou Utrecht, les autres mauvais élèves devançant le bonnet d’âne niçois.
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C’était une émission, c’est devenu un rendez-vous. Puis un objet de culte. Souvent drôle, parfois intelligente, toujours alcoolisée et volontiers vulgaire, Tout le monde en parle mêlait la désinvolture d’une petite soirée entre potes et le clinquant d’un dîner dans le grand monde. Voilà pourquoi personne ne l’a oubliée, même 20 ans après.