- France
- Olympique lyonnais
Après son départ, Moussa Dembélé détruit l’Olympique lyonnais
Un attaquant qui attaque.
Quelques semaines après avoir quitté l’Olympique lyonnais en fin de contrat, Moussa Dembélé règle ses comptes avec le club rhodanien. Dans un entretien accordé à Foot Mercato, l’avant-centre resté cinq ans dans la capitale des Gaules (avec un prêt de cinq mois à l’Atlético) n’épargne personne. « Je n’avais plus rien à faire (à Lyon). L’environnement y est malsain, pas propice à l’épanouissement. […] Je suis parti tout comme Malo (Gusto), Castello (Lukeba) et Bradley (Barcola), qui eux aussi ont bien fait de partir pour progresser, être dans une dynamique meilleure pour leur développement et gagner plus d’argent. » Comme Karl Toko Ekambi (qui se livrait dans nos colonnes) avant lui, Moussa Dembélé a mal vécu l’hostilité des supporters de l’OL à son encontre : « J’ai connu les menaces de mort des supporters des Rangers avant les derbys de Glasgow et ça ne m’empêchait pas de faire le boulot. Mais quand l’hostilité vient de vos propres supporters et que ça en devient de la haine, c’est une autre histoire. » Au-delà des sifflets et insultes descendues des tribunes du Groupama Stadium, le comportement de la direction du club lui reste aussi en travers de la gorge.
« Apparemment, le problème était (Houssem) Aouar, Dembélé, Thiago Mendes, Toko Ekambi, continue-t-il. Avant c’était Marcelo, Léo Dubois. On a eu Bertrand Traoré, Maxwel Cornet et j’en passe. Je ne jouais même pas et on disait que j’étais le problème. En fait, il faut bien comprendre une chose, le sportif est dirigé par des gens qui ne connaissent pas le football. Voilà le problème majeur. Ils font de la communication sans arrêt et des jeux de manipulation pour enfumer les supporters. » Bruno Cheyrou, ancien responsable du recrutement, et Vincent Ponsot, directeur du football, en prennent pour leur grade. Selon Dembélé, le second cité « ne connaît pas le football. C’est un truc de malade, ça ! C’est comme si j’étais rédacteur en chef de Foot Mercato, mais que je ne savais pas lire ou que je connaissais pas l’alphabet. Vous voyez le truc de fou que c’est ? » Le numéro 9 pointe du doigt le « copinage », le « problème de fond » ou le « manque de cohérence » au sein de l’OL et n’est pas étonné de la direction que prend l’équipe, aujourd’hui avant-dernière de Ligue 1.
Maintenant, il s’éclate en Arabie saoudite. Il n’y a peut-être pas de projet sportif, mais au moins il n’y a pas de problème.
EL