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Les punchlines d’Évra
À 15h45 se tenait ce mercredi une conférence de presse des Bleus en direct de leur camp d’entraînement basé à Ribeirão Preto. Et il y avait du monde pour assister à ce qui correspondait à la première conf’ de Patrice Évra depuis l’arrivée des Bleus au Brésil, en compagnie de Rio Mavuba. Et ce qui est certain, c’est que les journalistes sur place n’ont pas été déçus du déplacement.
Face aux micros, Patrice Évra s’est montré en grande forme. Plus chaud que jamais, l’arrière mancunien en a mis partout, délivrant punchline sur punchline. La première adressée aux médias qui veulent lui donner une image de bad boy : « Comme j’ai dit, j’ai rencontré plusieurs supporters et je n’ai jamais eu d’accroches, ils ont toujours été positifs. Si les médias veulent transmettre cette image, moi il n’y a pas de problème. Le plus important, c’est ce que pensent les coéquipiers, mes proches et les supporters. Que je passe pour un bad boy, ça ne me touche pas du tout. Je ne lis rien, je ne regarde pas internet, je vis le moment présent. »
Apparemment grand admirateur d’Eckhart Tolle, le natif de Dakar est également un grand fan de lui-même : « Je m’aime tout le temps, c’est un peu arrogant. Dans les moments difficiles ou de joie, je resterai le même, je ne vais pas critiquer ma personne, il y a peut-être des choses que je n’aurai pas faites. Le Patrice Évra de 2010 et le Patrice Évra de 2014, je les kiffe tous les deux. »
L’ancien Monégasque s’est également exprimé sur son rapport avec ses coéquipiers. Au forfait de Franck Ribéry, Évra a répondu tout ému : « Franck a failli me faire pleurer, ce fou, quand il a quitté le château. »
Il a également eu un petit mot sympa pour Paul Pogba et sa balayette envoyée à Palacios : « Si la pioche avait pris un rouge, je lui ai dit qu’on lui aurait mis chacun une baffe ! »
Généreux, Pat n’a pas non plus oublié son sélectionneur Didier Deschamps : « Avec lui, rien n’est clair ! C’est pour ça que j’aime travailler avec lui justement. »
Le latéral de 33 ans a fini la conférence de presse en indiquant ironiquement qu’il n’avait toujours pas trouvé la taupe de 2010.
Reverra-t-on un jour l'Ousmane Dembélé de 2025 ?VvdW




























