Sur la pelouse du Stade Bollaert, il y avait sept joueurs de Feignies Aulnoye formés ou ayant joué au RC Lens. Autant dire que les pensionnaires de N2 connaissaient bien les Sang et Or, mais cela ne les a pas empêchés d’être menés 2-0 à la pause. Mais dans le second acte, Bryan Bernard, ancien pensionnaire de l’académie nordiste a pris une revanche sur son club formateur en écartant deux penaltys de Florian Sotoca et Malang Sarr peu avant l’heure de jeu… avant de retomber au Monténégrin Andrija Bulatovic dix minutes plus tard.
La réduction du score signée Nolan Bonte (3-1) dans les toutes dernières minutes sera pour l’honneur. Merci d’avoir participé et au revoir ! Une phrase qui s’applique également aux joueurs de Croix, balayés par le Stade de Reims (0-4) et réduit à dix après l’exclusion du capitaine Hugo Robert qui se consolera en se rappelant qu’il se marie ce samedi et a obtenu le report de la rencontre à la veille de sa noce pour goûter à la magie (et à la cruauté) de la Coupe de France.
Au registre des victoires aux forceps, Laval s’impose en toute fin de match sur la pelouse de Guingamp (0-1), tout comme Montpellier qui l’emporte sur le même score au Canet-en-Roussillon, au terme d’un match poussif lors duquel les deux équipes se seront vu chacune refuser un but pour hors-jeu. De son côté, Angers a dû aller aux tirs au but pour se défaire des Herbiers (0-0, 6-5 tab) et passe en seizièmes sans briller.
Le FC Périgny, club de la banlieue rochelaise, a bien failli y croire lui aussi, après avoir égalisé sur penalty contre Le Mans. Mais la hiérarchie a finalement été respectée et les Manceaux s’imposent contre leurs adversaires de R1 grâce à un but-casquette salvateur (1-2). Le seul exploit de la soirée est à mette au crédit d’Avranches qui sort un Stade brestois réduit rapidement à dix, après avoir fait jeu égal avec les Bretons (1-1, 4-3 tab). Les héros du soir s’appellent Anthony Beuve, auteur d’une parade sur la tentative de Romain del Castillo et Nassim Sabihi, premier et dernier buteur de la soirée.
Retenez leur nom et surtout, empêchez-les d’aller en prolongation : Avranches, c’est quatre séances de tirs au but consécutives et autant de victoires dans ce périlleux exercice.