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Le Zénith en flammes
Hulk et Axel Witsel doivent se demander ce qu’ils foutent là. Les deux recrues phares de Saint-Pétersbourg, décriées au possible depuis le début de saison, sont le symbole des guerres intestines du champion de Russie.
Après l’embrouille du Brésilien avec coach Spalletti, c’est au tour du Belge de se faire furieusement taquiner. Contre le Milan mardi, Witsel se prenait la tronche, lui, avec Igor Denisov, meneur de la fronde contre les énormes salaires des deux immigrés. « Dans le vestiaire, la situation est restée calme. Personnellement, je suis heureux d’être toujours bien intégré dans le groupe » a confié l’autre Belge du Zénith, Nicolas Lombaerts. Une réflexion qui en dit long sur la fracture dans le vestiaire.
Le journaliste du Het Nieuwsblad, François Colin, s’inquiète ce jeudi de cette situation : « Witsel est prisonnier de ses émoluments dorés. Son salaire mirobolant (environ 3 millions d’euros)et le taux d’imposition à 13% ne sont même pas les principaux problèmes. Quel club, dans l’état actuel des choses, serait disposé à mettre 40 millions sur la table pour l’enrôler ? » explique-t-il.
Plus grave encore, la prétendue dimension ethnique que prend l’intégration foirée des deux cracks : « Le fait que Witsel et Hulk ne soient pas acceptés est imputable à leur salaire, mais sans doute aussi à leur couleur de peau. Le Zénith est considéré comme l’un des clubs les plus xénophobes, à qui l’on a reproché de ne jamais acheter de joueurs de couleur. »
Un contexte qui rend les regrets difficiles à esquiver.
PG