« Le pied de Téji ? Quand tu vois ça de près, tu hallucines »

Alerte drôle d’expérience.

Auteur d’un début de saison canon avec Montpellier, Téji Savanier est plus que jamais l’un des joueurs les plus scrutés de Ligue 1. L’occasion était donc belle de détricoter le phénomène aux racines. Dans le portrait que lui consacre So Foot, en kiosques jeudi, son ancien coéquipier à Nîmes, Antonin Bobichon, évoque notamment un aspect central du bonhomme : la qualité de son pied. « Quand tu vois ça de près, la première fois, tu hallucines. Le mec ne prend aucun élan et possède la précision d’un sniper. »

Un temps victime des coups de fouet de Savanier à l’entraînement chez les Crocos, le gardien Mathieu Michel, aujourd’hui dans les buts des Chamois niortais, parle lui aussi de cet « armé très court. Sa frappe a une toute petite amplitude, mais elle est forte, sèche, précise… Ça le rend illisible. C’est le meilleur tireur de coups de pied arrêtés que j’ai vu de ma vie. Et de loin. » « Oui, c’est particulier, éclaire Savanier. Ma façon de frapper est un peu bizarre. L’impact se situe entre le cou-de-pied et l’intérieur, avec un gros fouetté, pour ne pas le faire tourner. J’ai appris ça avec mon frère, enfant, quand on allait à la plage. »

Les Bleus, la drague du Milan, son amour du camping, sa cité : bienvenue dans le Savanier’s world.

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