Le maintien de l’OL raconté par le président de la DNCG

Le temps du bilan.

Jean-Marc Mickeler : ce nom ne vous dit peut-être rien, mais il fait frémir les directeurs financiers de Ligue 1 jusqu’en Régional. Le businessman de 55 ans est le responsable de la branche Audit et Assurance du cabinet Deloitte, mais surtout le président du gendarme financier du football français : la DNCG. Dans un entretien à L’Équipe, il est revenu sur la situation financière du football dans l’Hexagone et la presque relégation de l’Olympique lyonnais en Ligue 2.

240 millions demandés pour sauver l’OL

La DNCG a fait parler d’elle cet été avec les nombreuses sanctions administratives délivrées à l’encontre de plusieurs clubs français. Une politique sévère de la part du gendarme financier, qui veut responsabiliser les clubs quant à leur situation financière. « Je perçois aujourd’hui une volonté collective de se soigner, pas toujours présente auparavant », explique son président dans les colonnes de L’Équipe. La saison prochaine, « 14 clubs de Ligue 1 sur 18 anticipent des pertes significatives — et c’est une première : leurs budgets sont désormais lucides », continue-t-il. Jolie manière de voir le verre à moitié plein.

Jean-Marc Mickeler est également revenu sur le maintien de l’OL en Ligue 1 début juillet, après une débâcle financière qui a failli coûter au club rhodanien une rétrogradation en Ligue 2. S’il estime avoir fait preuve de « beaucoup de pédagogie » envers l’ancien président de l’OL John Textor, le président de la DNCG explique n’avoir reçu aucun « élément tangible pour la survie du club » de la part de l’Américain.

Mickeler en profite pour saluer « le sérieux et l’engagement » de Michele Kang et de ses équipes à la direction de l’OL, qui ont su présenter un budget capable de couvrir les 240 millions d’euros de risques estimés par la DNCG.