L’arbitre, dans la mire
La rencontre pourrie qui a opposé l’Inter à la Sampdoria dimanche, remportée à domicile par les Nerazzurri (1-0), a donné lieu à une nouvelle polémique en Italie.
Mourinho, expulsé par Massimo Celi, l’arbitre central, a pleuré comme à son habitude après la partie.
Motif : le référé aurait une nouvelle fois avantagé l’adversaire. Ou l’art de mettre la pression sur une corporation autrefois soupçonnée d’aider les grandes équipes, et bien plus encline, aujourd’hui, à procéder à l’inverse selon le Portugais.
Un discours partial qui aurait pu énerver son homologue génois, Walter Mazzari. Mais non. Le coach de la Samp , en vieux briscard, au lieu de rentrer dans la confrontation directe, s’est fendu d’une même analyse, à un détail près. Pour lui, l’arbitre a nettement favorisé les Interistes, comme en ont témoigné les stats fournies par la télé.
Examen étayé par un double constat, avec d’abord une faute de Cordoba sur Pazzini, non sanctionnée d’un penalty, puis un coup de poing adressé volontairement par Adriano, dans le ventre de Gastaldello. Un Brésilien pas plus réprimandé et auteur par la suite du seul but du match…
Le débat sur l’arbitrage est donc relancé de l’autre côté des Alpes.
LB, avec DM