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Un ancien espoir français de Chelsea met un terme à sa carrière et s’engage dans l’armée à 24 ans

Un Nicolas Tié vaut mieux que deux tu l’auras.
Dans Ouest-France, l’ancien joueur de Chelsea se livre en longueur sur sa carrière, son arrivée à Chelsea dès l’âge de 16 ans et toutes les déceptions qu’il a pu connaître.
« Là-bas, on m’a toujours traité comme l’enfant du club, j’ai été surclassé dans toutes les catégories, des U13 jusqu’à la Premier League 2, raconte l’ancienne pépite du Stade poitevin. Je voyais tous mes potes de l’IFR, Sofiane Diop, Benoît Badiashile, ou encore Lorenz Assignon faire leurs débuts en Ligue 1, ça donnait envie aussi de se frotter à ce niveau. Et je n’avais pas envie d’être ce joueur que l’on prête pour quelques mois à des clubs de Championship. »
« Si l’opex en Ukraine est ouverte, let’s go »
Tié est ensuite passé par le Vitória Guimarães (Portugal) et à Saint-Gall (Suisse), et c’est quand le premier cité l’a rappelé de prêt que « le goût du foot s’est perdu ». Après une blessure et une erreur médicale, le gardien de but a fini par s’éloigner du foot et perdre la flamme.
« Je suis sportif, je ne me voyais pas faire un métier de bureau, continue-t-il au moment de parler de sa reconversion. J’ai toujours aimé les métiers d’armes, alors je me suis dit : “Pourquoi pas m’engager dans l’armée.” Mon beau-père est parachutiste en Côte d’Ivoire ; j’allais dans la caserne, observer… Ça m’a inspiré. »
Le 1er avril 2025, il a intégré le premier régiment de hussards parachutistes de l’armée française. Dans sa nouvelle vie, Nicolas Tié se dit prêt à tout : « Je ne fais pas de politique. Je me suis engagé pour traiter le problème à la source. Si l’opex (opération extérieure) en Ukraine est ouverte, let’s go. Ça ne me fait pas peur. »
Il avait en tout cas le bonjour de son pote Lorenz Assignon le mois dernier.
VF