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  • Independiente Rivadavia-Argentinos Juniors (2-2, 5-3 TAB)

En Argentine, Independiente Rivadavia remporte le premier trophée majeur de son histoire

SF
En Argentine, Independiente Rivadavia remporte le premier trophée majeur de son histoire

Il n’y a pas que la Ligue des champions dans le football.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, à Córdoba, Independiente Rivadavia a offert au football un de ces petits miracles de Copa en décrochant le premier titre de son histoire : deux rouges, quatre buts et une séance de tirs au but. Le match démarre à fond, à la 5e minute, Maximiliano Amarfil (Rivadavia) s’essaye déjà au tacle homicide, histoire de marquer son territoire. Premier jaune. Il aurait pu en rester là, mais non, l’artisan persévère. À la 40e, rebelote, tacle d’abattoir aux abords de sa surface, deuxième jaune, rouge. Rideau. Un chef-d’œuvre d’autodestruction, comme seuls les milieux argentins savent les peindre.

Mais avant tout ça, Rivadavia avait déjà planté le décor : centre flottant d’Osella, sortie digne d’un dimanche de gueule de bois de Chiquito Romero, oui oui l’ancien de Manchester, il est là, et Alex Arce qui claque la tête du 1-0 au deuxième poteau. Et même à dix, les gars de Mendoza n’ont pas tremblé. Ballon perdu par Fattori, contre mené tambour battant par Sebastián Villa, et Matías Fernández qui crucifie Romero au premier poteau. 2-0.

Un come-back et une séance de tirs au but

Argentinos Juniors, piqué dans son orgueil, finit par réduire la marque quelques minutes plus tard, 2-1 à la 64e. Et parce qu’une tragédie argentine ne serait pas complète sans un dernier acte dramatique, Rivadavia finit à neuf après un nouveau rouge pour Osella. Dites-vous même que le coach Alfredo Berti en a pris un après un tête-à-tête avec l’arbitre… Puis le gardien Centurión se blesse, remplacé en catastrophe par Marinelli, un type qui n’avait sans doute pas prévu de devenir héros du jour.

Et pourtant. Dans le chaos final, Godoy égalise pour les Argentinos, à la 97e, forçant la séance de tirs au but. Mais le destin avait choisi son camp. Marinelli, sorti du banc, repousse deux tentatives – dont une à retirer – avant que Villa n’expédie le ballon sous la barre pour le 5-3.

Rivadavia est champion. Pour la première fois de son histoire. Un titre arraché à neuf, dans le sang, la sueur, et un soupçon de démence.

Le retourné fantastique de Santiago Montiel

SF

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