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Du rififi à la DNCG
Le débat autour de l’indépendance de la DNCG a été relancé il y a une semaine par une information révélée par L’Équipe.
Le quotidien sportif expliquait que Richard Olivier, le patron de la DNCG depuis 2008, était convoqué devant le comité exécutif de la FFF suite à un entretien publié le 17 juillet par le journal Les Échos, dans lequel il analysait très franchement la situation du football français.
Dans cet entretien, l’expert comptable et commissaire aux comptes, qui siège à la DNCG depuis 25 ans, évoquait notamment l’état financier fragile de la Ligue 1 et préconisait une limitation de la Ligue 2 à 18 clubs. Il assurait en outre être favorable à l’idée d’une pleine indépendance de la DNCG.
Son estimation des pertes des clubs du championnat de France pour la saison 2012-2013 (comprise entre 70 et 80 millions d’euros) a donné lieu en réponse à un cinglant communiqué de Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnelle. L’Équipe assure que le président de la FFF Noël Le Graët n’aurait lui aussi que très peu goûté ces déclarations, alors qu’il avait personnellement soutenu la réélection de Richard Olivier, et que ce dernier était tenu à une obligation de confidentialité.
Selon Les Échos, ce n’est pas la première fois que le « gendarme financier » du foot français se crée de telles inimitiés, « où son indépendance d’esprit et sa rigueur » irritent depuis longtemps. Pour autant, une éventuelle éviction serait « un séisme à l’heure où le débat sur la transformation de la DNCG est clairement ouvert » .
Interrogé par Les Échos, le président Noël Le Graët a calmé le jeu la semaine dernière en déclarant qu’il voulait simplement faire « un rappel à l’ordre » et qu’il n’existait pas « d’affaire Olivier » .
CG