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Davide Ancelotti reconnaît qu’il n’est pas facile de porter son nom quand on est entraîneur

À une flexion de sourcil près.
Depuis le 9 juillet dernier, Davide Ancelotti s’est posé à Botafogo, loin du banc du Real, mais pas vraiment loin de son père, désormais sélectionneur du Brésil. Après avoir longtemps joué les adjoints de luxe pour Carlo au Bayern, à Naples, à Everton puis au Real Madrid, le technicien de 36 ans a fini par couper le cordon, sans changer de continent. Mais le nom, lui, reste. Et ce n’est pas qu’un détail.
« Je sais que je serai jugé car je suis le fils de Carlo »
Dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport, Davide a confié la difficulté que représente le fait de porter le même patronyme qu’un des meilleurs (et plus grands mâcheurs de chewing-gum) entraîneurs de l’histoire. « Quand on est entraîneur, c’est très lourd à porter. Je ne peux pas le nier, a-t-il expliqué. « Mais c’est aussi difficile pour Daniel de porter le nom Maldini, après que Paolo est devenu une légende. Et pour Paolo, ça a dû être difficile de commencer après Cesare… Je sais que je serai jugé, surtout au début, parce que je suis le “fils de Carlo”. »
Mais le natif de Parme n’a pas l’air du genre à rester sur le bord du bassin : « Je sais aussi que ce ne sera pas facile de surmonter les préjugés. Mais je ne connais qu’une seule méthode pour apprendre à nager : se jeter à la mer et bouger les bras et les jambes. »
L’Italien a oublié que John Textor était aussi dans l’équation.
Danilo ne viendra finalement pas à l’OLTA