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Cas Özil : Le président de la fédé allemande reconnaît une erreur de gestion
Mea culpa.
Quatre jours de silence assourdissant plus tard, le président de la Fédération allemande de football – qui, elle, s’était défendue – Reinhard Grindel a enfin réagi à l’annonce de la retraite internationale de Mesut Özil. Joyeusement critiqué par le joueur dans une lettre exprimant son intention de ne plus revêtir la tunique de la Mannschaft, le boss du football allemand a publié un communiqué dans lequel il admet ne pas avoir été assez prompt et courageux afin de condamner les propos outrageants tenus à l’encontre du meneur de jeu d’Arsenal.
« Les valeurs du DFB sont aussi mes valeurs. La diversité, la solidarité, l’anti-discrimination et l’intégration sont des valeurs et des croyances qui me tiennent à cœur.[…]Nous vivons nos valeurs. C’est pourquoi nous, en tant que DFB, avons critiqué la photo avec le président turc Erdoğan. Je regrette profondément que cela ait été utilisé à mauvais escient pour des slogans racistes, a-t-il d’abord expliqué. En tant que président, avec le recul, j’aurais dû dire sans aucune ambiguïté ce qui est une évidence pour moi et pour toute la Fédération : toute forme de harcèlement raciste est insupportable, inacceptable et intolérable. C’était vrai dans le cas de Jérôme Boateng, ceci s’applique à Mesut Özil, ainsi qu’à tous les joueurs qui ont une expérience de migration. »
Dommage de le reconnaître aussi tard.
MA