Buts : Ajorque (9e) & Lees-Melou (90e+5) pour les Ty Zefs
4-1 en décembre, 2-1 en janvier, 2-0 en février : autant dire que le Stade brestois 29 a cette saison englouti le FC Nantes comme un paquet de Véritable Petit Beurre.
À quatre jours d’un des plus grands matchs de son histoire (un petit barrage de Ligue des champions contre le PSG, pour ceux qui sortent d’une grotte), Brest n’a pas eu besoin de faire tourner ni de forcer son talent pour se remettre dans le bon sens à Nantes. En vieux briscards. Les Finistériens ont pris l’avantage dès leur première incursion dans la surface adverse, Pierre Lees-Melou – à la limite du hors-jeu et de la ligne de fond – remisant en extension le coup franc vers la caboche de Ludovic Ajorque (0-1, 9e). Le dixième but de la saison pour le bomber réunionnais.
Derrière, le bloc défensif et les gains de temps de Marco Bizot ont rendu verts les Canaris, privés de leur paire de « dégageurs bretons » Nicolas Pallois et Nathan Zézé. Ainsi, la tête de Jean-Charles Castelletto sur corner (17e), les accélérations de Moses Simon ou les ratés de Mostafa Mohamed n’ont pu récompenser les efforts du puncheur Matthis Abline. Dans la diagonale inverse, Romain Faivre s’est montré en jambes, mais, sur un énième contre, son offrande n’a pas pu être convertie par Ajorque.
À la reprise, celle de Mahdi Camara sur un bonbon de Kenny Lala aurait pu calmer les velléités locales. Les Ty Zefs n’auront pas pour autant l’occasion de s’en mordre les doigts, les Jaune et Vert n’étant pas assez tueurs, à l’image de cette frappe imprécise de Pedro Chirivella ou du poteau touché par la recrue Meschack Elia sur le onzième corner nantais. Brest n’a plus qu’à faire le dos rond, laisser Big Bizot découper Albine sans autre conséquence qu’un carton jaune et voir Pierre Lees-Melou planter le dernier clou sur le cercueil nantais (0-2, 90e+5) pour empocher les trois points et garder le contact avec les places européennes. Il n’y a plus qu’à attendre patiemment le PSG mardi à Roudourou pour rêver encore plus grand.