Ariel Ortega et la bouteille
Ariel Ortega a la tête dure mais, malheureusement, il a aussi la descente facile.
Dimanche, grâce à sa victoire contre Arsenal, River Plate s’est emparé de la tête du championnat argentin, mais sans son capitaine emblématique.
Une fois de plus, le Burrito a connu une rechute dans sa lutte contre une déprime chronique qui se traduit par un alcoolisme dont le 10 de River ne parvient pas à se sortir.
Mercredi dernier, une soirée d’anniversaire dans une grosse boîte de Buenos Aires a vite tourné en grosse cuite pour Ortega qui, en rentrant chez lui, a eu la bonne idée de vouloir taper sur sa femme.
Danesa, heureusement, crie assez fort pour que les voisins préviennent la police qui conduit alors gentiment un Ariel pas vraiment clean au poste.
Nouvelle rechute donc, la première sous l’ère Simeone mais la sixième depuis octobre 2006 quand, à la veille d’un Superclasico, Ortega a reconnu pour la première fois son alcoolisme.
Les dix-huit mois qui suivirent furent une histoire sans fin de retours et de sorties de route de l’idole du Monumental. Et pourtant, cette année, l’ex joueur de Parme semblait s’être enfin libéré de ses démons suite à son internement dans une clinique chilienne en juin 2007.
Après un tournoi de clausura plutôt satisfaisant l’année dernière, le Burrito effectuait jusqu’alors un début de championnat exemplaire, conduisant son équipe à la tête de la ligue.
Comme le titrait le quotidien Olé, « quelle peine » .
PB