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- PSV-Naples (6-2)
Antonio Conte dégaine une punchline réservée à Noa Lang

Il a tourné sept fois son Lang dans sa bouche.
Quand Antonio Conte prend un bouillon, il y a souvent un joueur pour en boire une tasse avec lui. Après Kevin De Bruyne et son coup de gueule à Manchester City il y a quelques semaines, c’est désormais Noa Lang qui s’improvise volcan actif du côté de Naples. Et forcément, quand on perd 6-2 contre son ancien club, le PSV, la lave déborde un peu trop.
Interrogé après la déroute, l’ailier néerlandais, arrivé cet été contre un joli chèque, a troqué son sourire bravache pour un ton plus amer en zone mixte, comme rapporté par les médias néerlandais : « Je m’entraîne dur, je ne sais pas quoi faire d’autre. J’ai signé ici, je dois accepter la situation. Mais bon… je ferais mieux de ne rien dire. » Trop tard, Noa, c’est déjà dit.
« Il aime la musique, mais j’ai besoin qu’il soit un bon joueur »
Toujours aucune titularisation depuis son arrivée, à peine 110 minutes jouées toutes compétitions confondues et un entraîneur avec qui il dit avoir échangé « une seule fois ». Pas exactement les débuts rêvés pour un joueur censé faire venir les gens au stade Diego Armando Maradona. Le fils spirituel de Neymar semble regretter d’avoir troqué la liberté créative du PSV pour les cahiers tactiques napolitains.
De son côté, le coach italien a choisi la diplomatie pince-sans-rire, comme relayé par ESPN : « C’est un bon gars. Il aime la musique, il chante, il danse… Mais j’ai besoin qu’il soit un bon joueur. » Une punchline livrée sans sourire, mais avec le ton du type qui a déjà prévu de s’en passer jusqu’à nouvel ordre. Avant d’ajouter, plus sérieusement : « Il doit s’adapter, ici la pression et la tactique sont différentes. Il travaille dur, je suis sûr qu’il aura sa chance. »
If I speak, I’m in big trouble.
Plus de 200 supporters napolitains interpellés avant PSV–NaplesMH