S’abonner au mag
  • Espagne
  • Liga
  • 3e journée

Valence et Séville faciles, Kakuta du pied droit

Par Ugo Bocchi
3 minutes
Valence et Séville faciles, Kakuta du pied droit

Au terme de cette 3e journée de Liga, Valence accroche la deuxième place du podium, Séville la troisième, Krychowiak se prend une droite, Kakuta est bel et bien doté d'un pied droit, mais ne peut empêcher la défaite du Rayo Vallecano à domicile, et Villarreal a du mal.

Valence et Séville en trombes

Valence est facile en ce début de saison. Facile comme ce deuxième but inscrit par Parejo. Le Valencien a l’air encore plus à l’aise devant les buts que Messi lui-même. Ok, le gardien barcelonais Casilla y est pour beaucoup. Certainement la pesante ressemblance orthographique. Mais bon, Valence dégage quand même une grosse sérénité. Ils déroulent. Sans forcer, le Benfiquiste en prêt, Rodrigo dépose toute la défense de l’Espanyol et offre le premier but à Piatti. Parejo double donc la mise d’un plat du pied sans intensité, juste bien placé. Et enfin, facile comme Paco Alcácer qui dribble le faux Iker pour achever les Barcelonais. Bueno sauve l’honneur sur un penalty litigieux dans les dernières secondes de jeu. Mais c’est anecdotique. Valence est vraiment bien en jambes.

Un dégagement du poing raté, c’est moche. Et encore plus quand c’est la tête d’un joueur qui remplace le ballon. À la 43e minutes, Guaita, le portier de Getafe pense dégager son équipe, mais en fait, il boxe la tête de Krychowiak bien comme il le faut. L’ancien Rémois se souviendra (ou pas) de son troisième match de Liga. C’est donc logiquement que l’arbitre siffle penalty. Bacca transforme. L’arcade sourcilière de Krychowiak permet aux siens de faire le plus dur : ouvrir le score. Car ensuite, Séville ne prendra plus aucun risque. Ils gèrent le score et la montre. En fin de match, Vidal tue le peu de suspense qu’il reste. Il reprend un centre en retrait et confirme le bon départ de son équipe qui, comme Valence, affiche déjà 7 points au compteur.

Les buts à Madrid, l’ennui à Grenade

À Grenade, Villarreal a joué contre un mur. Pour tous les fans de pelote basque, de squash ou jeu de paume, le résumé du match vaut le coup. Pour tous les autres, c’est une perte de temps. Seule petite émotion du match, ce dégagement raté de Fernandez à la 70e. Il loupe le ballon qui tape sa jambe d’appui et monte en l’air. Mais le gardien de Grenade s’en sort tant bien que mal. Bien regroupés, rapides en contre et dangereux sur coups de pied arrêtés, les locaux ont clairement obtenu ce qu’ils cherchaient : un point. Villarreal a essayé de prendre des risques, a eu quelques occasions chaudes, s’est introduit de nombreuses fois dans la défense adverse, a tiré de loin, mais s’est vite résolu à garder ce point. Les bons comptes font les bons amis.

Malgré un but du pied droit (c’est suffisament rare pour le souligner) du plus grand espoir Football Manager 2007, Gaël Kakuta, le Rayo Vallecano prend l’eau à domicile. Ils encaissent trois pions délectables. Le premier d’Albacar est ce qui se fait de plus efficace en terme de coup franc : par dessus le mur avec un rebond sur la ligne. Le deuxième de Jonathas est un modèle de sang-froid : une course de trente mètres et un plat du pied en dehors de la surface. Le troisième et dernier de Mosquera est un classique de Bundesliga : une frappe de loin pleine de rebond, mais qui rentre quand même. À noter tout de même les nombreuses défaillances d’Álvarez, le portier du Rayo, et l’entrée en jeu de Manucho, le sosie capillaire de Gomis. Le troisième club de Madrid inscrit un deuxième but en fin de partie pour le goal average. Mais le Rayo est bien loin de ce qu’il avait montré lors de la première journée face à l’Atlético. Il retrouve une position au classement qui lui sied mieux : juste au-dessus de la zone relégable. Elche s’en éloigne. Mais pour combien de temps ?

Résultats et classement de Liga

Les 10 joueurs à suivre durant cette CAN

Par Ugo Bocchi

À lire aussi
Les grands récits de Society: Luigi Mangione, un cauchemar américain
  • Récit
Les grands récits de Society: Luigi Mangione, un cauchemar américain

Les grands récits de Society: Luigi Mangione, un cauchemar américain

C’est l’histoire d’un élève modèle issu d’une famille modèle qui avait tout pour vivre le rêve américain, mais qui se retrouve aujourd’hui accusé du meurtre du PDG de la première compagnie d’assurances santé privée des États-Unis. Son procès commence ce lundi 1er décembre dans l'État de New York, il risque la peine capitale.

Les grands récits de Society: Luigi Mangione, un cauchemar américain
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

C'est une putain de bonne question !

Safonov doit-il devenir le gardien titulaire du PSG devant Chevalier ?

Oui
Non
Fin Dans 2j
100
66

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!