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Top 10 : You’ll never walk alone

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Top 10 : You’ll never walk alone

Avant même le coup d'envoi du match retour, l'OL part avec un but de retard. "You'll Never Walk Alone" - "Qui ne saute pas n'est pas lyonnais, ouais !", c'est 1-0 minimum. C'est même 10-0 avec ces dix interprétations d'un titre de comédie musicale devenu depuis l'hymne de tout un kop. Top 10 sur l'air du YNWA expliqué aux supporters des Gones.

1. Gerry & the Peacemakers

Tout ça, c’est encore de la faute aux Beatles. Le Fab Four provoque un raz-de-marée avec leur “Please, Please, Me”, faisant de Liverpool la ville la plus noire et la plus dure du royaume, la nouvelle capitale de la musique populaire. En quelques jours à peine, tous les agents et managers du pays débarquent avec la ferme intention de ratisser la moindre cave de la ville.

Ils signent à tout va et ne laissent passer aucun gratteux à frange dans les mailles de leurs filets. Le Merseybeat est né. Comme ça que Brian Epstein récupère Gerry & the Peacemakers. Joli brin de voix et, surtout, ce qu’il faut d’accent liverpuldien pour décocher son lot de hits, comme ce “You’ll Never Walk Alone” qui, après avoir bien tourné comme n°1 des charts, s’en va finir du côté des chœurs d’Anfield. Une récompense inespérée pour Gerry & the Peacemakers qui, sans cet hymne, auraient dû finir dans l’oubli sitôt leur succès d’un jour envolé.

Youll Never Walk Alone – The Very Best Of – Gerry & The Pacemakers

2. Golden Gate Quartet

Avant de devenir l’hymne de tous les pubs du Nord de l’Angleterre, cette chanson tirée d’une comédie musicale (Carousel) a fait le tour des États-Unis. Elle n’est même jamais vraiment partie de certaines églises, devenant même l’un des credo des plus beaux chœurs d’Harlem à San Francisco.

Youll Never Walk Alone – Gospel Train – Golden Gate Quartet

3. Elvis Presley

Elvis était un vrai mordu de football. Dans ses jeunes années, il n’était pas rare de le voir tâter du ballon dans les parcs de Memphis avec quelques membres de sa mafia et des joueurs locaux triés sur le volet. Sauf que le foot qu’Elvis pratiquait se joue avec un casque et un quaterback. Si le roi de Memphis reprend à son tour ce YNWA, c’est d’abord parce qu’il adore plus que tout le gospel, genre auquel appartient le titre aux États-Unis. Et puis, soyons clairs, si Elvis avait aimé une équipe de foot, une seule, il y a toutes les chances que ce soit l’Olympique Lyonnais, avec son Colonel Parker-Aulas et sa Ligue 1 sur laquelle on règne comme on règne toute sa vie sur la seule Memphis, Tennessee.

4. Celtic Glasgow

Lorsque les Lyonnais se sont rendus à Anfield il y a quinze jours, on leur promettait l’enfer. C’était oublier un peu vite à quel point dans certains stades anglais la ferveur a été reléguée depuis belle lurette au rang de mythe. Alors, pour peu qu’on veuille vivre le vrai frisson du YNWA entonné par tout un peuple, sans fausse note ni beuglement, mieux vaut filer plein Nord, vers Glasgow, autre port à la mauvaise réputation –ville sombre, âpre– et se laisser porter par les chœurs du Celtic Park. Là, pas ou peu de touristes venus visiter un grand monument. Rien que des supporters accrochés aux tribunes qui savent qu’il n’y a plus rien à gagner à part l’impossible exploit d’un soir en Ligue des Champions –même si l’improbable Bobo Baldé a quand même fini par se barrer pour Valenciennes.

5. FC Sankt Pauli

Loin des ports du Nord de l’Angleterre, certains publics se sont risqués à reprendre le YNWA. Suffit d’aller traîner un samedi après-midi du côté du Stade Bauer pour se rendre compte des dégâts causés par une telle entreprise. Pourtant, il faut croire que depuis le passage des Beatles, il existe un lien secret entre Liverpool et Hambourg permettant aux supporters de la cité hanséatique d’échapper à ce genre de mortification. D’accord, il ne s’agit pas de n’importe quels supporters. On parle ici des tribunes du Millerntor, stade du FC Sankt Pauli, avec ses ultras très à gauche et ses concerts keupons à la mi-temps. Un club régulièrement plébiscité par les supporters anglais pour sa démarche à la fois cool et radicale, qui marche d’autant moins seul depuis qu’il s’est remis à squatter le haut de la 2. Liga (D2 allemande).

6. Alicia Keys

Supporter, oublie un instant pourquoi tu aimes bien les chanteuses de R’n’B et essaye de comprendre pourquoi ta copine qui est assise pas loin de toi, sur le canapé que vous avez choisi ensemble à Ikéa Porte des Alpes, elle aime tant le R’n’B.

T’as besoin d’aide ? T’étais sans doute moins fort que ta copine en anglais quand vous vous êtes rencontrés un matin de novembre devant les grilles du lycée de la Côtière à la Boisse… Non, parce que si ta copine aime autant le R’n’B, c’est parce que ça parle d’amour.

Écoute. Les filles, elles veulent pas de supp’ comme nous. Tu le sais, elles veulent jamais nous donner leurs numéros. C’est parce qu’elles rêvent d’American boys qui leurs payent leurs milkshakes à la fraise le samedi soir après un ciné so love rue de la Ré’. « Ce garçon c’est le mien, je sens que je peux voler /Même si t’es sûrement un briseur de cœurs, tu as révélé le meilleur en moi » .

Il y a encore quelques heures, tu ne savais comment annoncer à ta copine que tu comptais prendre des places pour OL/Liverpool le 5 novembre prochain, pile pour l’anniversaire de vos six ans de rencontre. Grâce à Alicia Keys, tu vas lui faire la surprise et vous pourrez y aller ensemble « Un pas, deux pas, ensemble sous ton parapluie » . Tu ne marcheras plus seul les soirs de Ligue des Champions.

7. Nina Simone

Avec son timbre de voix si rauque, Nina Simone faisait partie des rares chanteuses à pouvoir reprendre les Strange Fruits de Billie Holiday pour en faire une titre-manifeste encore plus violent que l’original. Là, l’hymne fédérateur de tout un kop se joue grave et lent, prenant presque des allures de veillée funèbre. En cas de grosse défaite, les supporters lyonnais sauront sur quelle version se jeter.

Youll Never Walk Alone – Saratoga – Nina Simone

8. Tom Jones

A Lyon, entre la gastronomie et l’Olympique Lyonnais, il reste une institution à laquelle personne n’ose toucher : les mères. Femmes sévères, un brin autoritaires qui laissent les hommes de la maison aller au match les soirs de Ligue des Champions non sans avoir manifesté haut et fort leur désapprobation. Cette version surjouée du crooner gallois pourra toujours faire baisser la tension avant de partir pour Gerland en faisant fondre leur cœur de midinettes.

9. Renée Fleming

YNWA rattrapée par l’Obamania. En même temps, elle n’est vraiment pas seule sur ce coup. Il n’y a qu’à voir le maillot extérieur de l’OL, l’horrible dégradé noir-orange, qui rappelle étrangement une des tenues préférées de Michele Obama.

10. Liverpool FC

La voilà la version traditionnelle que tout le monde attend. Saura-t-elle faire vibrer Gerland habitué à se remuer sur l’air du Qui ne saute pas n’est pas lyonnais, ouais ! ? Si ça pouvait tirer quelques larmes aux Bad Gones et leur donner l’idée de se dégoter un hymne qui remue, ça sera toujours ça de pris. Par exemple, sur son dernier album, le si bien nommé La Superbe, on trouve un Lyon presqu’île qui irait bien pour remballer à jamais l’insupportable Qui ne saute…

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