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Si les personnages d’Olive et Tom étaient des vrais joueurs de foot

Par Adrien Hémard-Dohain

Lancée en 1981 sous le crayon de Yoichi Takahashi, la saga Olive & Tom va tirer sa révérence, a annoncé l'auteur en ce début d'année 2024. Mais, pas de panique, les personnages cultes de la série existent dans la vraie vie. La preuve.

Si les personnages d’Olive et Tom étaient des vrais joueurs de foot

Olivier Atton ↔ Antoine Griezmann

Dès le premier épisode, le ton est donné : le ballon est son meilleur ami. Si bien qu’il n’y a qu’avec lui au pied que le héros de la série se fait remarquer. Pour le reste, il coche toutes les cases du gendre idéal : souriant quoi qu’il arrive, il ne renonce jamais et s’avère un monstre de travail, en plus de son talent naturel. Dribbles, passes, frappes puissantes : il sait tout faire, ce qui a d’ailleurs attiré le regard du FC Barcelone. Mais avant cela, Olivier Atton avait choisi de combattre la toute-puissante école privée San Francis avec sa petite école publique Newpie : une référence évidente au derby de Madrid entre le méchant Real et le pauvre Atlético. Surtout, il dispute absolument tous les matchs de son équipe, même blessé. Et pourtant, malgré les titres, il lui manque ce petit quelque chose pour devenir le Platini ou le Zidane de sa génération.

Julian Ross ↔ Christian Eriksen

Personne ne peut nier son talent, ni sa capacité à déposer le ballon à n’importe quel endroit du terrain avec n’importe quelle surface de son pied. Malheureusement pour lui, il est amoindri par des problèmes cardiaques qui lui ont fait perdre quelques années. À son retour, il a décidé de reculer d’un cran au milieu de terrain, pour encore mieux distiller ses amours de passes. Et si la version française l’a doté d’un accent espagnol improbable, c’est un football à l’accent danois que pratique Julian Ross. Cerise sur le gâteau : Julian Ross finit par jouer à l’Ajax Amsterdam, comme le bien aimé Christian à ses débuts.

Thomas Price ↔ Hugo Lloris

D’un point de vue foot, rien à dire : Thomas Price est une référence. Parti s’aguerrir en Allemagne à l’adolescence, il a tous les traits d’un Manuel Neuer d’anime, même si l’on ne connaît pas son niveau en ski. Casquette rouge vissée sur le crâne, il est le rempart absolu, l’indéboulonnable portier que personne ne remet en cause. Mais s’il est infranchissable, il se révèle surtout chiant comme la pluie. Son manque de charisme le relègue petit à petit au second plan, jusqu’à un départ par la petite porte, après lequel son successeur le fait vite oublier.

Ed Warner ↔ Emiliano Martinez

Personne ne le voit comme le numéro un à son poste, et ça l’agace. Ed Warner sait pourtant qu’il en a l’étoffe, et qu’il est bien plus qu’un portier fantasque capable de toutes sortes d’acrobaties sur sa ligne. Ancien karatéka, il n’a peur de rien entre ses poteaux, sur lesquels il prend souvent appui. Arrogant à souhait, il peut faire trembler la jambe de l’attaquant adverse d’un simple regard. Aussi insupportable qu’addictif, c’est LE gardien de la série, celui dont tout le monde parle. Après des années dans l’ombre, il finit par recevoir le respect qu’il mérite, exactement comme le champion du monde 2022 depuis son départ d’Arsenal.

Les frères Derrick ↔ Les frères Williams

Ils ne sont pas jumeaux, n’ont rien à voir physiquement avec James et Jason, et ne font pas des combinaisons acrobatiques aux quatre coins du terrain : mais pour voir deux frangins faire tourner la défense adverse, c’est bien au Pays basque espagnol que ça se passe, avec Iñaki et Nico Williams. Si San Mamés n’a toujours pas vu de catapulte infernale, ou les deux frères s’envoler après un appui sur le poteau adverse, rien ne dit que ça n’arrivera jamais. D’autant plus vu la fidélité des Williams envers le maillot de l’Athletic. La seule différence, en réalité, c’est la fragilité des frangins Derrick, aux antipodes de la fiabilité d’Iñaki Williams.

Philippe Callahan ↔ Sergio Ramos

Personne ne s’y trompe : si Philippe Callahan porte un bandeau dans les cheveux, ce n’est pas à cause de la longueur (très relative) de ceux-ci, mais bien pour se faire remarquer. Ce qui lui fait un point commun avec le champion du monde espagnol, lui aussi adepte du serre-tête et des changements de styles capillaires pour faire parler de lui. Les deux hommes sont surtout des défenseurs tenaces, charismatiques et adeptes du dépassement de fonction. S’il n’avait pas le brassard lors des consécrations de sa sélection, Philippe Callahan n’en reste pas moins un capitaine naturel, brillant dans les deux surfaces.

Clifford Yum ↔ Antonio Rüdiger

Contrairement à Jean-Claude Dusse, Clifford Yum peut tout miser sur son physique. Et ce défenseur central l’a vite compris, au point d’en faire sa marque de fabrique. Dès qu’il faut envoyer quelqu’un à la bagarre, c’est lui qui s’y colle avec son physique qui ferait passer une armoire à glace pour un guéridon. Pas fou, il a ajouté une corde à son arc en se mettant aux marathons pour affiner son cardio. Toujours est-il que cet ancien lutteur demeure un défenseur dur sur l’homme, redouté par les artistes comme Olivier Atton, qu’il blesse d’ailleurs un jour de quart de finale. Autre point commun avec l’Allemand : servi sur un plateau, il peut vous arracher les filets en décochant un missile.

Ben Becker ↔ Luka Modrić

Fils d’un artiste peintre, Ben Becker a bourlingué dans tout l’archipel japonais, ce qui pourrait en faire un Xavier Gravelaine nippon. Mais ce serait manquer de respect à ce technicien hors pair, roi de la passe plutôt que buteur, et rouage indispensable de la machine Olivier Atton avec lequel il forme la « paire en or ». Talentueux, Ben Becker est un homme de l’ombre, toujours au service de son buteur et du jeu, sans jamais chercher à se mettre en avant. Ce qui ne l’empêche pas de prendre ses responsabilités quand cela s’impose.

Mark Landers ↔ Cristiano Ronaldo

Ses manches remontées ont traumatisé plusieurs générations de bambins devant Midi les Zouzous, bien qu’il se soit assagi au fur et à mesure des épisodes. Grand méchant loup de la saga pour certains, Mark Landers en est surtout le GOAT. Le problème, c’est qu’il est le seul à le savoir, et qu’il veut le faire comprendre à tout le monde. Individualiste exacerbé à ses débuts, il comprend peu à peu l’intérêt de jouer avec ses coéquipiers, tout en peaufinant sa technique singulière de frappe de balle. Il finit même par se rendre appréciable et humain, notamment après une expérience mitigée à la Juventus. Toujours est-il que ça n’aurait étonné personne de le voir filer en Arabie saoudite, lui qui venait d’une famille dans le besoin.

Par Adrien Hémard-Dohain

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