S’abonner au mag
  • Ligue 1
  • Reprise
  • OM

Rod Fanni : «On se doit d’être premiers»

Par
4 minutes
Rod Fanni : «On se doit d’être premiers»

C'est peut-être parce qu'Azpilicueta pousse derrière, toujours est-il que Rod Fanni a décidé de reprendre pied au plancher. Le symbole de cette équipe phocéenne tout en muscles a des objectifs bien précis pour cette nouvelle saison. Le meilleur MC donc, pour présenter ce Marseille version 2011-2012.

Rod, c’est la première fois que tu subis la préparation physique d’Antonio Pintus. Comment tu l’as vécue ?

Je pense que le plus dur est passé. Je ne le cache pas, j’ai bien profité de mes vacances, j’avais du sur-poids en rentrant. Dès la reprise, j’ai donc beaucoup souffert. Surtout la première semaine, j’ai dégusté. La deuxième, c’était aussi un peu compliqué, et puis c’est rentré dans l’ordre.

Concernant les matchs de préparation, vous êtes montés en régime progressivement. Est-ce qu’on peut considérer que le match contre Lille à Tanger était une répétition générale avant la reprise du championnat ?

Oui, c’était une manière de se jauger 90 minutes dans un match qui compte, il n’y a pas mieux. Même s’il y a un trophée au bout, c’est avant tout une répétition, et une bonne. On a vu nos qualités, nos défauts, on va pouvoir peaufiner avant de démarrer la saison. Surtout que ce n’était pas n’importe qui en face. Je trouve qu’on n’a pas été dépassés dans le jeu, il nous reste un équilibre à trouver avec notre jeu défensif et on n’en est pas loin.

Le gros coup du mercato de l’OM pour toi, c’est qui ?

J’avoue que pour Morgan Amalfitano et pour Alou Diarra, ça m’a fait quelque chose quand j’ai appris qu’ils venaient. Alou, c’était déjà mon ami et Morgan, bien avant qu’il signe, j’avais dit qu’il pourrait nous faire du bien. Je connaissais Morel aussi, mais l’effet était moindre. Peut-être parce que c’est un défenseur, un mec moins exposé. Et pour l’instant, c’est peut-être la recrue qui est le plus au top. Comme quoi… En tout cas, ils se sont tous intégrés, je suis content.

Mais deux joueurs du secteur défensif vous ont quittés.

C’est vrai, il y a Gaby qui nous quitte, même s’il était un peu moins bien, ça reste un personnage important. Il y a Taye aussi. Un boute-en-train qui était important dans l’équipe. Après, on parle pas mal du départ de Lucho. Moi, je pense que ça serait une bonne chose de le garder. Mais bon, c’est délicat, ça ne regarde que lui, je ne me vois pas lui parler de ces choses-là.

Votre équipementier vous a déjà fait jouer avec vos tuniques domicile et extérieur. Reste le maillot Europe, orange, qui vient d’être dévoilé. Tu en penses quoi ?

Je l’ai aimé, je l’ai pas aimé et puis… faut voir. En fait, quand je l’ai vu, je n’ai pas aimé. Ensuite, je l’ai porté pour la promo, ça avait l’air d’aller, tout le monde disait que c’était bien. Et puis je me suis vu avec dans le journal et je ne sais pas trop. En demi-teinte, on va dire. Mais le bleu est très joli, c’est le plus beau.

Pour l’OM, une bonne saison, c’est avec le titre de champion ?

Ah ça, on va se répéter, mais oui, c’est le titre, la première place. Mais bon, quand on prend l’exemple de la saison dernière, je ne me dis pas que c’est une saison ratée. Le plus important déjà, c’est la qualification directe en Champion’s League. Et puis on a aussi ramené une coupe. Vu le contexte, c’était donc pas mal ce qu’on a fait. Cette saison par contre, on se doit d’être premiers.

Et une bonne saison de Rod Fanni, c’est quoi ? C’est plus que ce qu’il fait actuellement ?

En ce moment, je trouve que je suis bien, il faut demander au coach, mais je pense que ça va, même si je peux apporter plus. Mais je n’aime pas trop dire des choses en l’air donc je vais avant tout m’employer à le montrer sur le terrain. Je pense que je peux être plus présent dans les phases offensives, en faire plus aussi derrière. Pourquoi pas marquer des buts aussi tiens ? De toute façon, mon réel objectif cette saison, c’est de retrouver l’équipe de France.

Propos recueillis par Romain Canuti

Allemagne : l’heure de la stabilité

Par

À lire aussi
Les grands récits de Society: Les disparus de Boutiers
  • Enquête
Les grands récits de Society: Les disparus de Boutiers

Les grands récits de Society: Les disparus de Boutiers

Une famille sort réveillonner et ne rentre jamais chez elle. C’était il y a 50 ans, et personne n’a jamais retrouvé la moindre trace ni le moindre indice sur ce qui est aujourd’hui la plus vieille affaire du pôle cold cases de Nanterre. On refait l’enquête.

Les grands récits de Society: Les disparus de Boutiers
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine