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Nos conseils à Arsenal pour éviter le choke
Ces dernières semaines, l’avance d’Arsenal en tête de la Premier League a fondu comme neige au soleil : Manchester City n’est plus qu’à deux points, et Aston Villa à trois. Nouvelle désillusion en ligne de mire ? Pas forcément, à condition d’appliquer quelques principes fondamentaux.
→ Marquer des buts
Pour gagner des matchs, il faut planter des buts. Étonnant, hein ? Pourtant, Arsenal n’en marque pas tant que ça. Six sur ses quatre dernières rencontres… dont quatre CSC et un penalty. Sam Johnstone, Yerson Mosquera, Maxence Lacroix et Georginio Rutter ont tous filé un coup de pouce bienvenu aux Gunners ces dernières semaines. La réussite fait partie du jeu, et les hommes de Mikel Arteta l’ont provoquée. Il faudra cependant en faire un peu plus pour éviter un choke. Dans une course au titre, avoir des attaquants en confiance n’est pas optionnel. Mikel Merino a souvent dépanné (avec brio), mais l’Espagnol n’est pas un finisseur de métier. Bukayo Saka, Gabriel Martinelli, Eberechi Eze et Leandro Trossard font globalement le job, mais il y a encore de la marge pour gonfler ces stats. Le meilleur buteur d’Arsenal en PL, Viktor Gyökeres, n’affiche que cinq petits pions. Gabriel Jesus revient quant à lui de blessure et n’a pas encore marqué cette saison. Prescription du docteur : une grosse cure de buts pour regonfler tout le monde.
→ Bien digérer les fêtes
« Quelqu’un voudra du fromage ? » Comment répondre poliment alors que l’on vient de s’enfiler l’apéro, le double pivot saumon-foie gras, la dinde, et que le dessert attend encore son tour… Pour Arsenal, en revanche, pas moyen de s’échapper : neuf matchs à jouer en 30 jours entre le 27 décembre et le 25 janvier, avec Aston Villa (3e), un Liverpool qui reprend du poil de la bête (4e) ou Manchester United (6e) en championnat, Chelsea en demi-finales de la League Cup, l’Inter en Ligue des champions… Il faudra avoir l’estomac bien accroché pour en sortir indemne. Vous connaissez l’adage : on ne gagne pas le titre pendant les fêtes, mais c’est là qu’il peut se perdre.
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— Premier League Arabic (@PLinArabic) December 27, 2025
→ Profiter du mercato hivernal
Les blessures reviennent donner des sueurs froides à Mikel Arteta. La saison passée, c’était en attaque. Cette fois, c’est derrière. Le coach espagnol a été obligé de placer Declan Rice comme latéral contre Brighton face aux absences. Gabriel Magalhaes vient de manquer un mois de compétition, Ben White et Cristhian Mosquera sont encore sur la touche pour plusieurs semaines, tandis que Riccardo Calafiori et Jurrien Timber sont incertains pour affronter Aston Villa ce mardi soir. En conférence de presse, Arteta n’a pas écarté la possibilité de recruter en janvier. « Nous devons être attentifs. Notre travail consiste à être toujours prêts », a-t-il affirmé. Ne reste plus qu’à joindre le geste à la parole, pour s’assurer d’être bien armé. Juan Bernat est libre, si besoin.
→ Couper l’herbe sous le pied des Villans
En trois mois, Aston Villa est passé de relégable à prétendant au titre. Les hommes d’Unai Emery ont remporté onze de leurs douze derniers matchs de Premier League. En chemin, ils ont mis au tapis Tottenham, Manchester City, Arsenal, Manchester United ou encore Chelsea. Avec seulement trois points de retard, la menace commence à devenir sérieuse. Fini de rigoler : les Gunners doivent renvoyer les Emery Blinders d’où ils viennent ce soir (coup d’envoi à 21h15). Pas évident au regard des confrontations récentes – trois victoires pour Villa, une pour Arsenal, un nul. Les Villans ont battu le leader du championnat pas plus tard que le 6 décembre. Mais cette fois, Matty Cash et Bouba Kamara sont suspendus, et Pau Torres forfait. Le moment parfait pour envoyer un message et se débarrasser d’un potentiel concurrent, avant qu’il ne devienne trop encombrant.
→ Reporter son choke sur la Ligue des champions
Jusque-là, Arsenal se promène en Ligue des champions avec le bilan inégalé de six victoires en six matchs. Les Gunners n’auront donc pas besoin de passer par les barrages et fileront directement en huitièmes de finale. Parfait… mais mieux vaut ne pas s’éterniser sur la scène européenne. Le calendrier est déjà suffisamment dense, économiser ses forces ne sera pas du luxe pour décoller le chewing-gum mancunien. Une sortie de route en huitièmes ou en quarts de finale serait le scénario idéal. Douloureux sur le moment, mais bénéfique pour la suite. Il n’y a qu’à regarder dans le rétro : la dernière fois qu’Arsenal a remporté le championnat, il était sorti en quarts de la Ligue des champions.
Aston Villa : Noël est déjà làPar Quentin Ballue



























