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- Ce qu'il faut retenir de la 7e journée
Paris garde la tête, le GYM tonique

Serein, le PSG n'a eu aucun mal à conserver son trône, là où ses adversaires directs ont montré plus de difficultés. Sinon, l'OM patine, tandis que Nice savoure sa dérouillée bordelaise. Septième journée, ce n'est que le début des choses sérieuses.
L’analyse définitive :
Paris domine sans forcer
Nouveau matin sur la planète Ligue 1, sans que le changement n’ait gagné le classement. Oui, le PSG est encore leader. Et risque de le rester. Face à Guingamp, les Parisiens n’ont pas, malgré le score, fourni une prestation des plus étincelantes. Mais en repartant avec un trois zéro dans les sacoches, les hommes de Blanc ont une nouvelle fois affirmé qu’il ne leur fallait pas forcément écraser l’adversaire pour se porter au-dessus de la masse. Facile et sans effort, le PSG emmené par Pastore, Di María et Zlatan marque, gagne, sans qu’aucun élément ne vienne troubler sa progression vers les sommets. La seule inquiétude parisienne, qui résidait dans le mutisme de son Suédois, s’est même envolée grâce à un but (et un penalty raté en fin de match). Certes, Paris n’est pas encore la machine de guerre attendue. Mais à voir les difficultés de ses suiveurs (Sainté, Rennes ou dans une moindre mesure Lyon) pour l’emporter, Paris a une marge aussi grande que la touillette du Président.
Vous avez raté
Nice-Bordeaux
et vous n’auriez pas dû
Séparés d’un point au classement, Nice et Bordeaux ne laissaient pourtant pas présager une avalanche de buts. Tout au plus un match nul, ou une petite victoire glanée sur l’autel du talent de Khazri ou Ben Arfa. Mais au final, quelle branlée ! Dans leur antre, les Niçois n’ont pas fait dans le détail, en trouvant six fois les filets face à des Bordelais sonnés. Pourtant, tout avait bien commencé avec un plat du pied de Plašil dès la 6e minute, avant que le show niçois ne débute. Déjà largués d’un but à la mi-temps, les hommes de Sagnol ont ensuite sombré suite à l’expulsion logique de Crivelli. Entre mouvements collectifs limpides et accélérations de Ben Arfa (doublé), les Aiglons ont tout simplement roulé sur les Bordelais, dont la défense a été proche du ridicule. Et sur le tableau d’affichage, ça se voit.
La polémique de la machine à café :
Bastia est-il vraiment victimisé par l’arbitrage ?
« C’est grave… Mais on le sait, c’est ça le plus embêtant. On sait que ça va être très compliqué avec cet arbitre. Tout le monde sait pourquoi, on ne s’était pas trompé, a réagi le latéral corse. On commence à en avoir ras le bol, là ça commence à faire beaucoup. Je ne sais pas comment on peut faire. On nous dit qu’on doit faire attention, mais faire attention à quoi? Parce que là, il n’y a rien. S’il siffle et nous met rouge même quand il n’y a rien… » À l’issue de la rencontre face à Lyon, Julian Palmieri en avait gros sur la patate. En cause, l’expulsion de Kamano, tout juste revenu de… suspension, pour un accrochage franchement léger avec Samuel Umtiti. Ironie du sort, c’est Benoît Bastien, déjà coupable d’avoir sorti Squillaci en finale de la Coupe de la Ligue l’an passé, qui officiait. Alors Bastia est-il vraiment spolié par l’arbitrage ? Difficile de l’affirmer, même si les Corses en sont déjà à trois cartons rouges en sept rencontres de Ligue 1 cette saison. Et que celui de Kamano relève quasiment de l’imaginaire…
Ils l’ont dit
« Quand on ne respecte pas le foot, on n’est pas à l’abri de ce genre de gifle. » Que se passe-t-il quand on regarde mal le football Willy Sagnol ?
« Sur mon but, c’est la folie, un peu le bazar. Je me suis laissé aller. » Pas trop quand même, Mr Kalulu.
« L’objectif consistait, à partir du moment où l’on menait au score, à leur laisser l’initiative du jeu pour mieux les contrer. » Raté pour Thierry Laurey et le Gaz’, tout proches d’une première victoire avant que Sio ne débarque.
« Cela va peut-être nous permettre de reprendre un peu confiance, de nous sortir de ce syndrome de mener 1-0 en supériorité numérique. Je pense sincèrement que cela a beaucoup joué sur la seconde période. Nous avions toujours cette crainte d’un retour de l’adversaire. On avait l’impression d’un scénario qui s’écrivait de nouveau. » Une bien belle sérénité affichée par Hubert Fournier.
« Je ressens beaucoup de colère ce soir. C’est quand même hallucinant que nous ne parvenions pas à gagner ce match alors qu’on menait 1-0 et que nous étions à 11 contre 10 à moins d’un quart d’heure de la fin. » Dominique Arribagé, à qui Lyon a refilé sa maladie.
Le top 5
Enzo Crivelli : Un tacle plus inutile, violent et idiot que celui d’Alessandrini. C’est dire.
MDR les attaquant et les tacles pic.twitter.com/Eb2AMr2lWe
— philippe (@philousports) September 23, 2015
Kader Mangane : Impassable, impressionnant, Kader a tenu la baraque du Gaz pendant près de 80 minutes. Encore 10, et le Gaz pourra prétendre au succès.
Michy Batshuayi : Parce qu’Ocampos c’est sympa, mais un vrai attaquant, c’est mieux.
Hatem Ben Arfa : Et si l’équipe de France n’était plus un mirage pour HBA ?
Benjamin Moukandjo : Une pépite de diamant lâchée chez les Merlus. Avec un nouveau but face à Caen (2-0), son 3e de la saison, Benji brille de mille feux.
Le tweet
Fallait pas se moquer…
78′ Plus rapide qu’@usainbolt, voilà Benjamin Mendy, expulsé au bout de 10 secondes de jeu! #Flash
1-0 #TFCOM
— Toulouse FC Officiel (@ToulouseFC) 23 Septembre 2015
La stat inutile
Et le premier buteur chauve de plus de 27 ans ayant marqué du pied gauche en dehors de la surface ?
19 – Le dernier buteur lyonnais lors de sa 1re titularisation en L1 + jeune que Kalulu (19 ans 8 mois) était Rivenet le 25/01/92. Jadis.
— OptaJean (@OptaJean) 23 Septembre 2015
⇒ Résultats et classement de Ligue 1
Le PSG de Luis Enrique, digne successeur des invincibles du FC Nantes ?Par Raphael Gaftarnik