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On vous prédit la suite et fin de la Ligue des champions

Par Adel Bentaha
4 minutes

Plus besoin de vous triturer les méninges ou de faire des plans sur la comète : on vous spoile la fin de cette Ligue des champions 2024-2025, sauce catalane.

On vous prédit la suite et fin de la Ligue des champions

  Fin de partie à Madrid

Non, le Real Madrid ne peut pas gagner la Ligue des champions chaque saison. Après dix ans de règne à quasiment prendre un trophée sur deux, les Madrilènes sont en effet tombés sur l’os londonien Arsenal. Les coups de lame de Declan Rice auront suffi à tacher de rouge sang la blancheur madrilène, incapable de se révolter. La Maison-Blanche bâtie par Carlo Ancelotti s’est ainsi écroulée en perdant son mur porteur Toni Kroos, et doit désormais attendre que sa jeune garde retrouve un peu d’allant. Certains diront que Kylian Mbappé a amené avec lui un peu de sa poisse parisienne, d’autres y verront la fondation d’un nouveau projet, qui permettra au Real Madrid de régner à nouveau sur l’Europe d’ici l’année prochaine. En attendant, Arsenal se pavane et attend déjà de croiser la route de ce PSG qu’on aimerait enfin voir gagner en demies (dans un autre format que celui du Final Four 2020). Ou pas.

  L’Inter en embuscade

Loin de cette médiatisation outrancière, l’Inter s’est installée comme l’oublié des pronos. Car l’Inter est une équipe simple : un immense talent devant (Lautaro Martínez), une brochette de viocs (Yann Sommer, Francesco Acerbi, Stefan de Vrij, Henrikh Mkhitaryan, Matteo Darmian) et une jolie muraille défensive. L’archétype du club chiant à jouer et difficile à battre. En effet, si les Nerazzurri ne sont que seizièmes au classement offensif en Ligue des champions (17 buts marqués), ils trônent largement en tête au niveau des pions encaissés (trois seulement, face à Leverkusen, Feyenoord et au Bayern Munich). De quoi donner une certaine idée de ce qu’est la maîtrise d’un match de football et hisser, sereinement, les Intéristes en demi-finales. Dommage pour eux, le FC Barcelone gâchera la fête.

  Paris, si près, si loin

C’est bon, c’est officiel, le Paris Saint-Germain est devenu une équipe fréquentable. Il aura fallu dix ans pour que les Qatariens bâtissent une équipe cohérente, avec un entraîneur de caractère à qui l’on laisse le temps de travailler et de jeunes joueurs sans énormes boulards. La formule savante d’un maître et ses élèves, venus faire oublier à l’Europe la ridicule réputation continentale que se traîne le PSG depuis qu’il est devenu riche. Manchester City y est passé, Liverpool aussi et Aston Villa n’a fait office que de victime expiatoire pour ouvrir la porte des demies à ces jeunots habillés en Jordan. Contre Arsenal dans le dernier carré, les Parisiens se feront d’ailleurs le plaisir de rabattre le caquet de la perfide Albion une quatrième fois. Ils se feront aussi honneur, en rectifiant les erreurs de leur phase de ligue (défaite contre ce même Arsenal 2-0), afin de venir à bout des Gunners et de retrouver l’odeur d’une finale, cinq ans après leur première sous Covid.

  Barcelone : vainqueur logique et impitoyable

En finale, le PSG retrouvera donc son rival imaginaire : FC Barcelone. Cet « ennemi » né du 6-1 de 2017 a, depuis, connu bien des déconvenues. Dettes, départ de Lionel Messi, Xavi entraîneur, deux éliminations consécutives au premier tour de C1… les tares ont été nombreuses. Mais le temps a fait son œuvre. La Masia aussi. Enfin mis aux oubliettes après des années de parodie de tiki-taka et des coachs incapables de le reproduire (Ernesto Valverde, Quique Setién, Ronald Koeman) le « guardiolisme » a laissé place au « flickisme ». Un jeu plus ouvert, plus humain, plus efficace aussi. De quoi libérer la jeunesse catalane du conformisme technique dans lequel l’a enfermé la génération Xavi-Iniesta. Et permettre à Lamine Yamal, Alejandro Baldé ou Fermín López d’enfin dribbler, jouer dans la profondeur et même frapper de loin.

Débarqué en Catalogne pour remettre de l’ordre sportif dans le bordel foutu par Joan Laporta, Hansi Flick a créé son Barça. Meilleure attaque de C1 (36 buts, dont trois seulement sur penalty), les Blaugrana roulent sur à peu près tout le monde (une seule défaite contre Monaco, un seul nul face à l’Atalanta) tout en ayant réussi l’exploit de (re)donner vie à la carrière de Raphinha. Et s’ils devront batailler ferme pour sortir l’Inter en demies, la donne sera un peu plus aisée contre Paris lors de l’ultime bataille. Le FC Barcelone remportera ainsi sa sixième Ligue des champions. Le PSG, lui, capitalisera sur une défaite, pour la énième fois.

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Par Adel Bentaha

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