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Trois scénarios possibles pour Inter-Bayern
À la suite de sa précieuse victoire en Allemagne à l’aller (2-1), l’Inter reçoit le Bayern en position de force à San Siro ce mercredi soir (21h) pour valider sa qualification en demi-finales de Ligue des champions. Voici les trois scénarios les plus probables (ou pas).

→ Le plus classique : l’Inter cadenasse et gère en bon père de famille
Sous les coups de 21 heures, l’ambiance est celle des grandes affiches européennes à San Siro. Les tribunes sont pleines, bruyantes, remplies de tifosis rassurés par la prestation des hommes de Simone Inzaghi à l’aller et encore exaltés par ce but tardif de Davide Frattesi qui a mis fin à quatre ans d’invincibilité à domicile du géant bavarois. Un coup sur la tête qui se ressent dès le début de cette rencontre où, si les hommes de Vincent Kompany démarrent tambours battants, ils se heurtent à une machine bien huilée qui annihile toutes les occasions bavaroises : Harry Kane trouve encore le poteau juste avant la pause, Michael Olise perd son face-à-face avec Yann Sommer juste au retour des vestiaires, et dans l’air flotte le sentiment que le Bayern ne jouera pas la finale prévue dans son antre le 31 mai prochain. En jetant un regard vers le ciel, Inzaghi sait que les dieux du foot sont avec lui. Car malgré les retours de Kingsley Coman ou encore d’Aleksandar Pavlović, les absences de Jamal Musiala, d’Alphonso Davies ou encore de Dayot Upamecano derrière fragilisent le onze bavarois qui reste à la merci des contres intéristes. 72e minute de jeu, ce qui devait arriver arriva : à la suite d’une magnifique relance d’Alessandro Bastoni en direction de Nicolò Barella, l’Italien lance en profondeur Marcus Thuram qui s’en va battre le jeune Jonas Urbig. 1-0 score final, l’Inter rallie le dernier carré et confirme son statut de meilleure défense du tournoi.
→ Le plus tendu : l’Inter se fait peur, mais passe aux tirs au but
« Disons que dès ce soir, dans la salle de presse, je ressens l’atmosphère de demain. En ce moment, nous sommes la meilleure équipe d’Italie, face à la meilleure équipe d’Allemagne. Les résultats le prouvent, la sensation que nous avons est fantastique : il y a peu de stades plus grands que celui-ci. C’est un match exceptionnel, avec une atmosphère exceptionnelle, et nous ferons de notre mieux. » Vincent Kompany avait déjà tout vu en conférence de presse ce lundi : cet Inter-Bayern allait entrer dans la légende, et pas de n’importe quelle manière. Au terme de 120 minutes étouffantes où les Bavarois l’emportent 3-2 grâce à un doublé de Kane – dont un penalty évidemment – qui a répondu à un autre doublé de Lautaro Martínez, ce seront les tirs au but qui décideront du nom qui rejoindra le Barça dans le dernier carré. Si Marcus Thuram loupe sa tentative, il peut compter sur Yann Sommer, qui détourne les frappes de Leon Goretzka et de Kingsley Coman, entré en jeu. Le Français est inconsolable, Thomas Müller aussi : il ne remportera pas de troisième Ligue des champions avec son amour de toujours. Ce foot est cruel.
→ Le plus fou : l’Inter donne une leçon au Rekordmeister
Il existe parfois des nuits où l’irrationnel s’installe sans crier gare. Avec le retour de Federico Dimarco sur son flanc gauche, l’Inter déroule son football et prend totalement à revers une équipe allemande passée à côté de son approche de la rencontre : Lautaro et Thuram s’offrent un doublé chacun, Hakan Çalhanoğlu claque un coup franc « à la Declan Rice » et même Henrikh Mkhitaryan y va de son petit but de renard pour que la fête soit totale. Score final 5-0, Vincent Kompany présente sa démission, Inzaghi laisse sortir « Le Demone » qui sommeille en lui et termine la cravate sur la tête dans les vestiaires, la fête est totale côté Inter. Le lendemain, les grands titres de la presse européenne au lendemain de la rencontre sont unanimes : l’Inter est le nouveau favori à la victoire finale en Ligue des champions. Le Barça est prévenu.
Revivez Inter Milan - Bayern Munich (2-2)SF