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Les meilleurs moments d’Ángel Di María en Europe

Par Thomas Morlec, avec Steven Oliveira
5 minutes

Dix-huit ans après son arrivée, Ángel Di María a joué son ultime match avec un club européen dans la nuit de samedi à dimanche avant de retrouver Rosario. Passé par Benfica, le Real Madrid, Manchester United, le PSG et la Juventus, l’héritage de l’Argentin est immense. Voici nos faits d’armes préférés d’El Fideo sur le Vieux Continent.

Les meilleurs moments d’Ángel Di María en Europe

→ Son triplé face à Leixões

Débarqué de Rosario Central pour 6 millions d’euros à l’été 2007, Ángel Di María arrive sur la pointe des pieds à Benfica. Encore inconnu au bataillon, malgré une Coupe du monde des moins de 20 ans remportée avec l’Argentine avec notamment Sergio Agüero ou Mauro Zárate, le gamin de 19 piges se rend rapidement indispensable avec les Águias, où il est venu remplacer Simão Sabrosa. Plutôt passeur que buteur, El Fideo est touché par la grâce en février 2010 sur la pelouse de Leixões, où il inscrit le premier de ses deux triplés sous les couleurs lisboètes : frappe surpuissante du gauche, lob en cloche dont il a le secret, puis grosse lucarne. Cœur avec les doigts, déjà.

→ Sa feinte légendaire sur Puyol

Ses prestations portugaises attirent logiquement les plus grands clubs européens, et c’est finalement le Real Madrid qui décroche le gros lot en signant l’ailier argentin pour près de 30 millions d’euros. Sans surprise, l’enfant de Rosario brille sous José Mourinho. Lors d’une demi-finale de la Coupe du Roi, Di María, lancé en profondeur, humilie Carles Puyol, l’un des meilleurs défenseurs du monde, d’une feinte devenue légendaire. S’il ne parvient pas à marquer grâce à un bel arrêt de José Manuel Pinto, le cuir retombe dans les pieds de Cristiano Ronaldo qui termine le travail et envoie les Merengues en finale. Violent.

→ Sa performance en finale de Ligue des champions face à l’Atlético

Outre ses magnifiques passes décisives de l’extérieur du gauche, dont l’une aurait totalement sa place dans cette liste non exhaustive, l’international argentin était aussi capable de faire de grosses différences grâce à sa vitesse. Dans une finale étouffante face à l’Atlético en 2014, avec notamment l’égalisation de Sergio Ramos dans les ultimes minutes du temps réglementaire, El Fideo, replacé comme milieu relayeur par Carlo Ancelotti, réalise une différence majuscule côté gauche en éliminant trois joueurs avant de manquer son face-à-face avec Thibaut Courtois, qui profitera finalement à Gareth Bale. Le Real remportera la finale (4-1, AP), il sera élu homme du match en étant l’un des artisans majeurs de la Decima.

→ Son échec cuisant à Manchester United

Arrivé à Manchester United avec l’étiquette du plus gros transfert de l’histoire de la Premier League (75 millions à l’époque), l’international argentin va vivre un cauchemar durant sa seule saison chez les Red Devils. Malgré une attaque terrifiante sur le papier (Wayne Rooney, Falcao, Robin van Persie) et des débuts plus que prometteurs (3 buts et 4 passes décisives lors de ses six premiers matchs de championnat), la mayonnaise ne prend pas avec Louis van Gaal, qui finit par le remplacer au profit… d’Ashley Young. Le déshonneur est trop gros pour lui, direction le Paris Saint-Germain où il va redevenir le grand joueur qu’il a toujours été.

→ Son corner direct face à Nîmes

Meilleur passeur de l’histoire du PSG (112), le gamin de Rosario a marqué au fer rouge son passage au PSG avec pas moins de 19 trophées remportés. Des souvenirs de lui sous ce maillot, il y a en des dizaines, mais commençons tranquillement avec son corner direct face à Nîmes en 2018. Alors qu’un joueur des Crocos est placé à quelques mètres de lui, le numéro 11 voit Paul Bernardoni trop avancé et ne se pose aucune question : missile tendu au premier poteau. La suite, vous la connaissez.

→ Son coup franc face à l’OM

Son doublé mythique face à Barcelone en Ligue des champions (4-0) ou sa célébration avec la bouteille de bière lors de sa revanche face à United auraient clairement pu remplacer cette notule. Mais nous étions obligés de parler de son coup franc direct face à l’Olympique de Marseille : à la suite de l’exclusion de Steve Mandanda, qu’il a lui-même provoquée, l’Argentin, déjà buteur, s’assoit sur le ballon et attend gentiment que Yohan Pelé s’installe dans les cages. Malgré ce geste que l’on peut qualifier de courtois, Di María cueille à froid le portier phocéen d’une fabuleuse frappe enroulée qui tape le poteau avant de rentrer. Clutch.

→ La photo mythique après la qualification face à Dortmund

Ce moment est assurément l’un des moments les plus marquants du joueur en Europe. Alors que le PSG s’était fait martyriser par le Borussia Dortmund d’Erling Haaland au Westfalenstadion en huitièmes de finale allers de la Ligue des champions (2-1), le retour est à huis clos en raison de l’épidémie de coronavirus. Malgré l’ambiance pesante, les hommes de Thomas Tuchel renversent la situation (2-0) et fêtent à la fin de la rencontre leur qualification pour les quarts de finale avec près de 500 supporters amassés en contrebas d’Auteuil. La communion est grandiose, et l’Argentin, pourtant assez réservé d’habitude, est torse nu et debout au-dessus du vide pour chanter avec les siens. Dans l’histoire.

→ Son triplé face à Nantes avec la Juventus

Quand il s’exporte en dehors de l’Hexagone, Ángel Di María a toujours été un danger pour les équipes françaises, sélection nationale comprise. Désormais sous les couleurs de la Juventus, l’ailier a fait vivre un véritable enfer à la Beaujoire lors du barrage retour de la Ligue Europa en février 2023 : un penalty obtenu, un carton rouge provoqué, et surtout trois buts. Prestation majuscule en 81 minutes sous une pluie battante, un jeudi soir, avec un match qui débute à 18h45. La marque des (très) grands.

→ Son but avec Benfica face à Porto en 2023

Romantique revendiqué, Di María a terminé son histoire européenne là où tout avait commencé : à Benfica. Et pour son retour, il s’est offert d’entrée un pion face au rival, Porto, lors de la Supercoupe du Portugal (2-0) Histoire de montrer qu’il n’est pas seulement revenu pour la belle histoire. Ce qu’il montrera par la suite en faisant chavirer de nouveau une équipe française en C3 à l’Estádio da Luz, avant ces 4 buts en 4 matchs lors de cette Coupe du monde des clubs qui s’est terminée en huitièmes face à Chelsea dans une parodie de football. Classe jusqu’au bout.

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