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Chelsea écarte Benfica après un match de 4h30

Par Steven Oliveira
4 minutes

L’histoire retiendra que le dernier match d’Ángel Di María avec un club européen aura duré 4h30 à la suite d’une interruption de deux heures en raison d’un orage. Et si l’Argentin a permis au Benfica d’arracher la prolongation, il n’aura pas pu empêcher Chelsea de s’imposer (1-4) et de rejoindre Palmeiras en quarts de finale du Mondial des clubs.

Chelsea écarte Benfica après un match de 4h30

  Benfica 1-4 (AP) Chelsea

Buts : Di María (90e+5 SP) pour Benfica / / James (63e), Nkunku (107e), Neto (115e) et Dewsbury-Hall (117e) pour Chelsea

Expulsion : Prestianni (91e) pour Benfica

Contrairement au baseball, au tennis, au snooker ou au cricket, le football est un sport dans lequel nous savons approximativement à quelle heure le match va se terminer. Mais ça, c’était avant cette Coupe du monde des clubs aux États-Unis où un match peut être arrêté à tout moment pour une durée de 30 minutes minimum en cas d’éclair dans un rayon de 16km autour du stade. Un protocole utilisé pour la sixième fois du Mondial lors de ce Benfica-Chelsea qui s’est arrêté pendant 2 heures, alors qu’il ne restait plus que 5 minutes à jouer. Enfin, c’est ce que croyaient à ce moment-là les joueurs de Chelsea qui menaient 1-0, avant que l’éternel Ángel Di María n’égalise dans les arrêts de jeu pour emmener tout le monde en prolongation où l’orage s’est abattu sur Benfica (1-4). Mais cette fois-ci, la météo n’y est pour rien.

Le mur Trubin

Quatre jours après sa victoire face au Bayern Munich (1-0), le Benfica Lisbonne a voulu reproduire ce qui a fonctionné face aux Bavarois. À savoir laisser le ballon à l’adversaire, le piquer en contre et compter sur Anatoliy Trubin pour repousser les tentatives adverses. Si le plan de la contre-attaque a échoué, puisque les potes de Di María n’ont quasiment jamais réussi à traverser la ligne médiane avec le ballon dans les pieds, celui de tout miser sur la solidité du portier ukrainien a, lui, parfaitement fonctionné. Comme face au Bayern Munich, Anatoliy Trubin a la main chaude et le prouve d’entrée de jeu sur une frappe de Pedro Neto (1e), avant d’écœurer tour à tour Cole Palmer (20e et 33e) puis Marc Cucurella avec un arrêt digne de Thierry Omeyer (37e). Intenable sur son couloir gauche, le champion d’Europe espagnol est le seul à avoir réussi à tromper Trubin dans cette première période, mais sa frappe enroulée du droit qui se dirigeait en lucarne est sauvée sur sa ligne par Antonio Silva (19e).

Une pause de deux heures

Heureux du résultat à la pause, Benfica n’a visiblement pas voulu changer de tactique au retour des vestiaires. Et cette seconde période débute donc comme la première avec le cuir dans les pieds de Chelsea. Sauf que cette fois-ci, Trubin n’a pas besoin de sortir le grand jeu, puisque Caicedo des 30 mètres (48e) et Pedro Neto sur une volée (58e) manquent le cadre. À force de voir ses attaquants se rater, le capitaine et latéral droit Reece James décide alors de prendre les choses en main. Sur un coup franc excentré, l’international anglais surprend tout le monde en le frappant directement au premier poteau. Un mélange de malice et de technique qui permet à Chelsea d’ouvrir logiquement le score (0-1, 63e). Menés, les Lisboètes doivent alors se découvrir, eux qui ont jusque-là inquiété Robert Sánchez seulement sur un centre à la Christophe Jallet de Fredrik Aursnes (56e). Et alors que le chrono tourne, Benfica abat sa dernière carte à 5 minutes du terme : un orage menaçant qui stoppe la rencontre pendant 2 heures. Une stratégie déjà utilisée face à Auckland et qui leur avait permis d’en planter 5 une fois le nuage passé. Et là encore, cela fonctionne, puisque sur une tête anodine, Malo Gusto détourne le cuir de la main et offre un penalty au bout du temps additionnel. Un cadeau qu’Ángel Di María accepte volontiers (1-1, 90e+5) pour devenir seul meilleur buteur de la compétition (4 buts, 4 penaltys) et envoyer Benfica en prolongation.

Adios Di María

Le vent en poupe, Benfica est vite douché par l’exclusion de Prestianni après un deuxième carton jaune (91e). En infériorité numérique, les Portugais vont pourtant se montrer dangereux en contre, mais les frappes d’Aktürkoğlu (95e) et de Di María (104e) sont trop molles pour inquiéter Sánchez. Et alors que Chelsea était en train de trembler, Trubin se troue sur une frappe de Caicedo que reprend Christopher Nkunku, présent au rebond offensif (1-2, 107e). Touchés, les Lisboètes vont définitivement couler sur deux nouveaux buts signés Pedro Neto (1-3, 115e) et Dewsbury-Hall (1-4, 117e). Et voilà comment se termine le parcours de Benfica dans ce Mondial des clubs. Et surtout comment se termine la carrière européenne de Di María, qui va retourner à Rosario Central dans les prochains jours, après 18 ans passés en Europe. 18 ans durant lesquels il aura régalé tous les amateurs de foot européen et sera entré dans le cœur de tous les supporters de Benfica, du Real Madrid et du PSG. Cœur avec les doigts, Fideo. 


Benfica (4-3-3) : Trubin – Aursnes (Gouveia, 85e), António Silva, Otamendi, Dahl – Florentino (Prestianni, 70e), Barreiro, Kökçü (Veloso, 85e) – Di María, Pavlidis (Belotti, 70e), Schjelderup (Aktürkoğlu, 46e). Entraîneur : Bruno Lage.

Chelsea (4-3-3) : Robert Sánchez – James (Gusto, 80e), Badiashile (Adarabioyo, 69e), Colwill (Anselmino, 118e), Marc Cucurella – Lavia (Chalobah 87e), Caicedo, Enzo Fernández (Dewsbury-Hall, 80e) – Palmer, Delap (Nkunku, 80e), Pedro Neto. Entraîneur : Enzo Maresca.

Enzo Maresca peste contre les interruptions de match

Par Steven Oliveira

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