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L’Equipe (type) du Dimanche

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L’Equipe (type) du Dimanche

Genoa–Samp, Arsenal–Chelsea, Barça–Real et bien sûr Lille–Valenciennes, le week-end européen avait l'accent du derby ce week-end. Focus sur les joueurs qui ont su s'illustrer dans ces matchs auxquels tiennent tant les supporters.

Titulaires :

Sébastien Frey (Fiorentina) : Au fil des semaines, c’est l’argument numéro 1 de ceux qui veulent voir partir Domenech immédiatement, pour le bien de la nation. Éblouissant encore contre l’Inter d’Eto’o, il mérite bien plus de papiers dans L’Equipe que Lloris.

Bacary Sagna (Arsenal) : Ceinturage dans la surface sur Anelka et un arbitre qui reste impassible. Le braquage du week-end.

Puyol (Barcelone) : A l’heure de jeu dans le Clasico, il ne s’est pas contenté de revenir chiper le ballon dans les pieds d’Higuain d’un superbe tacle glissé, il y est aussi allé de sa petite tape dans la tête de l’Argentin. Pour montrer qui est le patron.

Lucio (Inter Milan) : « Si Lucio savait tirer les coup-francs, ça se saurait » . Signé Daniel Bravo. Une belle embrouille entre le défenseur et Eto’o pour tirer un coup-franc tout mollasson. Joli.

Dani Alves (Barcelone) : En première mi-temps, il a foiré tous ses centres. Mais à l’heure de jeu, il a offert une balle qui méritait d’être transformée en but par Zlatan. C’est à croire qu’il attendait l’entrée du Suédois pour s’appliquer.

L.Diarra (Real Madrid) : Si Messi a été en dedans lors de ce Clasico, c’est surtout parce que Lassana Diarra ne l’a pas laissé respirer. Faire marquer le futur Ballon d’Or par quelqu’un de sa taille, il fallait y penser. Expulsé en fin de match pour un balayage en règle. Les Barcelonais voulaient jouer au toro ? Faut pas déconner !

Mascherano (Liverpool) : C’est finalement la plus belle des nouvelles pour les fans des Reds ce week-end. Plus que la victoire contre le voisin Everton (2-0), plus que le but de Mascherano sur une frappe déviée, c’est la célébration de l’Argentin, tout en bisous sur l’écusson du club, qui a ravi le Kop. Ça veut dire qu’il ne partira pas à Barcelone cet hiver ?

Ryan Giggs (Manchester United) : A 36 ans. Il a marqué son 100ème but en Premier League sur un magnifique coup franc direct. Il a aussi délivré une magnifique passe décisive et provoqué un penalty.

Nenê (Cagliari) : Officiellement, ce n’est qu’un homonyme. Mais si ça se trouve, Néné en avait marre de Monaco et Guy Lacombe. Il est donc parti incognito en Ferry pour Cagliari où il a fait parler sa patte gauche contre la Juventus.

Huntelaar (Milan AC) : Entré dans les dernières minutes. Huntelaar s’est offert un doublé à la hauteur de la réputation qu’il entretenait à l’Ajax. Harry Redknapp, à Tottenham, peut faire une croix dessus. S’il continue comme ça, le Milan va fondre sur l’Inter.

Drogba (Chelsea) : A la faveur de son doublé, Drogba en est à 14 buts cette saison en 17 matchs, et à 10 dans sa carrière contre Arsenal. A l’image de son équipe, il est prêt à s’installer sur le toit de l’Europe. Ne reste plus qu’à changer cette horrible coupe de cheveux.

Remplaçants :

Coupet (Paris-SG) : Coupet a mis les petits plats dans les grands pour l’arrêt définitif de sa carrière. Il part sur une blessure ok, mais surtout sur une victoire au Parc, et c’est ce que l’histoire retiendra.

Boumsong (Lyon) : Certain de retrouver sa place dans les 23 pour la Coupe du Monde, Jean-Alain devrait éviter de fournir aux attaquants adverses le package “relance foireuse et anticipation ratée”. Face à Gyan, ça ne pardonne pas.

Bullard (Hull City) : Après la transformation de son penalty à Manchester City, Jimmy Bullard a eu une drôle d’idée : pour célébrer son but, il a grimé son coach et ses causeries à la mi-temps, avec la complicités de ses coéquipiers. Heureusement, il parait que Phil Brown a de l’humour.

Piquionne (Portsmouth) : Démonte Ryan Giggs dans sa surface… A bientôt 31 ans, il serait temps d’acquérir de l’expérience.

Morientes (Marseille) : A l’heure de jeu, suite à un déboulé et un face-à-face manqué de Niang, Nando est trop court pour reprendre de la tête. Il n’a pas le physique, pas la motivation, pas le timing, pas le placement… Mais il a un gros chèque à la fin du mois, c’est déjà pas mal.

Coach :

Guardiola (Barcelone): Pep ne sélectionne pas ses joueurs par rapport à leur nom ou leur statut. Il a un groupe large, et l’exploite. Ce qui est beau, c’est que ça marche.

Stade :

Luigi Ferraris (Genoa) : Bonne nouvelle. Ceux qui veulent voir une ambiance de feu dans un stade de football ne sont plus obligés de se taper un voyage jusqu’en Amérique du Sud. Il y a désormais le derby de Gênes, fort en fumigènes et en bombes agricoles.

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