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L’équipe type des homonymes de la Coupe du monde des clubs

Par Mathieu Plasse

Au-delà de la palanquée de cadors européens qui se rendront sur le sol américain, la Coupe du monde des clubs est aussi l’occasion de voir des équipes du reste du monde que l’on a moins l’habitude de voir. Qu’ils viennent du Brésil, d’Égypte ou des Émirats, ces écuries comptent dans leurs rangs des joueurs de grands talents. Dont certains avec des patronymes qui n’ont rien à envier aux légendes du jeu.

L’équipe type des homonymes de la Coupe du monde des clubs

Gardien

Matheus Cunha (Flamengo)

Alors que Manchester United a accueilli le meneur de jeu des Wolves contre 75 millions d’euros, Flamengo peut se gausser d’avoir un Matheus Cunha sur son banc, en doublure du gardien Agustin Rossi. Tant qu’il ne s’embrouille pas avec le staff adverse, tout devrait bien se passer.


Défenseurs

Ahmed "Beckham" Ramadan (Al Ahly)

S’étant grandement renforcé durant la fenêtre de transferts, Al-Ahly en a profité pour faire des coups de com. Affrontant l’Inter Miami en match d’ouverture, le géant d’Égypte a fait revenir du Ceramica Cleopatra Ahmed Ramadan, plus connu sous le nom de « Beckham ». Il ne manque plus que le penalty du président comme en Kings League.

Christian Gray (Auckland)

Fantasme de la littérature érotique pour les unes, défenseur néo-zélandais pour les autres : si Auckland arrive à afficher les 50 nuances de Gray face au Bayern, ça pourrait vite tourner au masochisme.

Mohamed Hany (Al-Ahly)

Alors que Mohamed Henni avait considéré David Beckham comme « le plus grand imposteur de tous les temps », Mohamed Hany devra composer avec Beckham dans la défense d’Al-Ahly. Il ne reste plus qu’à prier pour qu’il ne casse pas l’écran de la VAR.


Milieux

Camilo Rey Domenech (Boca Juniors)

Diminué par une blessure musculaire, l’enfant de la maison xeneize a malgré tout enchaîné les bons matchs quand Fernando Gago était encore sur le banc. Repéré pour ses aptitudes défensives, il devrait être utile pour poser le bus.

Zizo (Al-Ahly)

Parti sur un coup de tête, le meneur de jeu du Zamalek a rallié l’ennemi juré du Caire juste avant le début du Mondial. À un tel niveau de traîtrise, on se rapproche plus de Luis Figo que de Zinédine Zidane.

Newton (Botafogo)

Dans l’effectif pléthorique de Botafogo, un milieu d’un mètre 88 se bat pour obtenir sa place aux côtés de Gregore et Allan. Puisque la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, il n’y a plus qu’à attendre de savoir s’il apparaîtra lors du match contre le PSG, pour devenir le deuxième gros cerveau de Rio à jouter contre Nasser après John Textor.

Gino Infantino (Al-Aïn)

N’ayant pas trouvé sa place à la Fiorentina, le milieu issu de Rosario Central s’est fait envoyer du côté d’Al-Aïn, puissant club émirati. Gianni avait dit se sentir qatari, Gino a préféré taper à la porte des voisins.


Attaquants

Trezeguet (Al-Ahly)

Al-Ahly a sorti un gros mercato en faisant revenir Mahmoud Trezeguet de Trabzonspor. Avec Trezegoal dans la même équipe que Beckham et Zizo, les Cairotes se rapprochent d’une équipe « Europe », qui s’apprête à défier l’équipe « World » de Ronaldo et ses copains.

John Kennedy (Pachuca)

Buteur offrant au Fluminense la première Libertadores de son histoire, John Kennedy se retrouve prêté à l’autre bout du continent depuis janvier dernier. Envoyer un Kennedy au Mexique, c’est bien la preuve que l’Amérique ne sait plus sur quel pied danser.

Kenedy (Pachuca)

Crâne rasé et tatoué, reconnu pour ses gestes fantasques à Chelsea, Kenedy vient d’être prêté pour la sixième fois d’une carrière déjà en lambeaux, direction Pachuca. Le tout pour former un duo qui fera marrer les amateurs de bons mots. Après tout, une doublure à John Kennedy, ça aurait été utile s’ils jouaient à Dallas.


Par Mathieu Plasse

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