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Le Milan AC seul au monde ?

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Le Milan AC seul au monde ?

Après trois mois de trêve et deux de grève, la Serie A reprend enfin. Le champion rossonero part clairement avec une longueur d'avance, le Napoli veut confirmer, tandis que les Romaines reviennent en force. Et la Juve ? Bah, comme d'hab : "l'année de transition".

Ceux pour qui finir second serait un échec

Milan AC

Champion incontesté la saison passée, le Milan AC a confirmé sa suprématie dès le mois d’août en allant remporter la Supercoupe face à l’Inter, à Pékin. L’équipe de Massimiliano Allegri n’a quasiment rien changé dans son onze. Ah si, Taïwo a débarqué. Bon. Pas sûr que cela renforce l’équipe. Mexès va quant à lui prendre petit à petit la relève de Nesta (que c’est triste) tandis que le jeune El Shaarawy va devoir prouver qu’à 18 ans, il vaut bien 6,5 millions d’euros. Milan est costaud, Milan est bien rodé et Milan a envie d’asseoir sa domination, après cinq années de dictature interiste. Et surtout, Milan a Zlatan.

Ceux qui se disent que ça peut le faire

SSC Napoli

Walter Mazzarri, le coach du Napoli, a fait la spéciale de l’été. « Je pars. Peut-être que je pars. Peut-être que je ne pars plus. Bien sûr que je reste, le Napoli est tout pour moi ». OK. Après avoir assuré la permanence de celui qui lui a inculqué cette mentalité guerrière, le Napoli a renforcé son effectif avec les arrivées d’Inler, Fernandez, Dzemaïli et Pandev. Pas mal, surtout lorsque le but est de faire aussi bien que la saison passée. Aussi bien ? Oui oui. Voire mieux même. Si Cavani continue d’enquiller, Lavezzi de régaler et Hamsik de bien se coiffer, le Napoli peut viser haut. Et tant pis s’ils ont pris une manita en amical au Camp Nou. Villarreal aussi, après tout.

Ceux qui peuvent autant faire le spectacle que n’importe quoi

Inter Milan

Après avoir régné sur l’Italie et sur l’Europe, le retour à la réalité est un peu douloureux. L’Inter se la joue moins bling-bling et a engagé un coach discret, Gasperini, qui tranche avec les médiatiques Mourinho et Leonardo. Côté équipe, la formation nerazzurra a entamé un petit lifting. Alvarez, Castaignos, Jonathan et surtout Mauro Zarate, coup de dernière minute : que des joueurs de moins de 25 ans. Forlan vient remplacer poste pour poste Eto’o, parti au Daguestan. Au final, une équipe pas dégueu du tout, qui pourrait bien enquiquiner le cousin milanais si la machine se met rapidement en route. Attention au rendement de Sneijder : le Hollandais est resté, mais avait des rêves d’Old Trafford plein la tête. La tête ailleurs, du coup ?

Juventus Turin

Chaque saison, depuis son retour en Serie A, c’est le même refrain. « Juventus, année 0 » ou « la Juventus revient enfin ». D’accord, n’empêche que lors des deux derniers championnats, la Vieille Dame a été plus vieille que dame et a terminé septième. Un rang inacceptable pour une équipe qui vante vingt-sept (vingt-neuf ?) Scudetti dans sa vitrine. Las de tout cela, les dirigeants bianconeri ont mis la main au portefeuille, et ont dépensé 85 millions d’euros pour renouveler totalement l’équipe (Vucinic, Elia, Giaccherini, Pirlo, Vidal). A sa tête, le jeune Antonio Conte, un ancien de la maison, qui aura pour mission de mettre de l’ordre dans ce joli méli-mélo. Et en parlant de Melo, il a fini à Galatasaray.

AS Roma

Difficile d’avoir un avis sur la Roma. Sur le papier, le club giallorosso tient peut-être le plus beau onze de la Serie A, avec des Stekelenburg, De Rossi, Pjanic, Gago, Totti et autres Bojan. Mais l’équipe romaine a un problème : elle-même. Éliminée au tour préliminaire de l’Europa League par Bratislava, elle est déjà sous pression, la querelle Luis Enrique-Totti pouvant vite pourrir l’ambiance. Surtout qu’entre leur idole et un coach espagnol, les tifosi ont vite fait leur choix. Une vingtaine de joueurs de haut niveau, et pas de compétition européenne à disputer : Luis Enrique va devoir faire des choix et gérer les ego de chacun. S’il y parvient, cette Roma peut faire mal. Sinon, le vol pour Barcelone, c’est 69€ pour un adulte.

Ceux qui veulent profiter d’un malentendu

Lazio Rome

A présent, Edy Reja n’a plus d’alibis. Comme dans Cluedo, selon lui, c’était Mauro Zarate le coupable. Alors, Zarate, chouchou des tifosi, est parti à l’Inter. Le coach de la Lazio, après une Ligue des Champions effleurée pour un misérable point, a désormais quartier libre. Il se plaignait de la timidité offensive de son équipe ? Son président lui a offert le duo Klose-Cissé, quasiment 500 buts à eux deux dans leur carrière. Marchetti a remplacé Muslera dans les cages, Cana débarque au milieu de terrain, et voilà la Lazio bien armée pour surprendre tout le monde. D’ailleurs, Hernanes a été clair : « Cette Lazio-là peut lutter pour le titre » . Si c’est le “Prophète” qui le dit…

Udinese

Une chose est sûre : l’Udinese ne doit pas se baser sur les statistiques. La dernière fois qu’un club italien a été éliminé au tour préliminaire de la Ligue des Champions, il a été relégué en Serie B à la fin de la saison. C’était la Sampdoria, c’était l’an dernier. L’équipe frioulane repart sur les mêmes bases que la saison passée. Enfin, pas vraiment. Sanchez, Inler, Cuadrado et Zapata sont partis, ce qui constitue le noyau dur de l’équipe qui a brillé l’an dernier. Alors oui, Guidolin pourra toujours compter sur Di Natale, qui claque une trentaine de buts par saison, mais peut-être que cette fois-ci, cela ne suffira pas. A moins que le nouveau Sanchez ait déjà été dégoté au détour d’un terrain vague, en Colombie.

Ceux qui veulent accrocher l’Europe

Genoa

Enfin débarrassé de l’encombrante Sampdoria, et après une saison plutôt anonyme, le Genoa Cricket and Football Club a envie de jouer à nouveau les premiers rôles. Preziosi a bien fait les choses, en se renforçant un peu à tous les postes. Ainsi, le Français Sébastien Frey garde à présent les cages, Cesare Bovo dirige la défense, Kevin Constant apporte folie au milieu, et Andrea Caracciolo vient faire l’avion en attaque. Avec un entraîneur expérimenté comme Alberto Malesani, qui, selon ses propres dires, « termine toujours dans la partie gauche du classement » , le club génois a tout pour venir jouer les trouble-fêtes dans la course à l’Europe. Vite vite, avant que la Sampdoria ne revienne des abysses.

Fiorentina

Pas de révolution. Deux ou trois renforts, un ou deux départs, et voilà la Viola repartie comme en 40. Miraculeusement, Mihajlovic est parvenu à conserver dans son effectif Montolivo et Gilardino, tous les deux donnés partants à 99%. Une arme de plus, si les deux joueurs adoptent le bon état d’esprit dès le début de la saison. Contrairement à la saison dernière, le technicien serbe va enfin pouvoir compter sur Stevan Jovetic, dont le genou est pleinement rétabli. Non, ce n’est pas encore la grande Fiorentina de Prandelli, qui a fait vibrer l’Artemio Franchi lors de folles nuits d’Europe. Mais si l’équipe florentine a accroché la 9ème place l’an passé, elle peut largement espérer faire mieux. Parole de Serbe.

Ceux qui peuvent emmerder tout le monde

Bologna

Bologne, c’est l’équipe qui, par excellence, emmerde les autres. Une formation qui peut parfaitement aligner cinq défaites consécutives, et enchaîner ensuite cinq succès incroyables contre la Juventus, la Lazio et le Milan AC. Imprévisible, presqu’avec une double personnalité. Et cela ne risque pas de s’arranger : le nouveau coach, Bisoli, est capable du meilleur (promotion avec Cesena), comme du pire (limogeage après douze journées avec Cagliari). Heureusement, il y a Di Vaio pour mettre un peu de stabilité dans tout ça. Avec ses 55 buts lors des trois dernières saisons, le vieux Marco, 35 ans, est comme un grand vin : il se bonifie avec les années. Jusqu’à quand ?

Parma

Une stat. Si Parme avait assuré pendant l’intégralité du championnat le rendement réalisé à partir de la 30ème journée, ils auraient été européens. Voilà de quoi rendre optimiste Franco Colomba, qui a justement pris l’équipe en main à partir de la 32ème journée. Lui a su réveiller une équipe qui glissait doucement vers la Serie B, et en a fait une jolie attraction où ont flambé Giovinco et Amauri. Le second est retourné à la Juve, mais a été remplacé par Floccari, indésirable à la Lazio. Cette fois-ci, le championnat va bien débuter à la première journée (enfin, à la deuxième, pour être exact) et Parme n’a pas l’intention de laisser filer une seule minute.

Cesena

L’an dernier, bien peu auraient donné cher de la peau du petit poucet Cesena. Pourtant, le promu, au terme d’une fin de saison incroyable (quatre victoires dans les six dernières journées), s’est sauvé. Normal, à la fin du conte de Charles Perrault, le Petit Poucet rentre chez ses parents riches et ces derniers l’accueillent avec joie et soulagement. Tout pareil. Avec la richesse des bonus du maintien en Serie A, Cesena a pu renforcer son effectif, et se retrouve avec une attaque Eder-Mutu-Ghezzal qui se fera un malin plaisir d’emmerder toutes les défenses adverses. A Marco Giampaolo de faire mieux que Massimo Ficcadenti. Petit poucet deviendra grand.

Ceux dont tout le monde se fout

Cagliari

Le premier Cagliari d’Allegri, avec Acquafresca qui plantait à chaque rencontre, était une équipe séduisante. Mais lors des deux dernières saisons, la formation sarde a pris une mauvaise habitude : atteindre rapidement la barre des 40 points, et ne plus rien foutre après. Résultat : à partir de la fin du mois de février, il ne vaut mieux pas espérer voir une équipe qui se la donne. Donadoni a été viré avant même que ne débute la saison (prise de bec avec son président) et Cagliari se retrouve donc aux mains de Massimo Ficcadenti, un homme capable de sauver l’insauvable Cesena. Cagliari se sauvera donc en mars. Et puis tous à la plage.

Chievo

Ne mentons pas : le Chievo a connu sa hype. Une petite équipe de quartier qui débarque en Serie A et qui accroche rapidement une place en tour préliminaire de la Ligue des Champions (2006), cela fait son effet. Mais voilà, après avoir été tendance, le Chievo est démodé. Vieillotte, ennuyeuse même, l’autre équipe de Vérone parvient chaque saison à se sauver grâce à quelques coups d’éclat. Mais le reste du temps, c’est du match nul (quatorze l’an dernier, dont huit 0-0) et du spectacle tristoune. Il y a bien Sergio Pelissier pour venir mettre un peu de frisson au Bentegodi, mais cela reste léger. Le Chievo terminera 12ème. C’est presqu’écrit.

Ceux qui vont sacrément galérer

Palermo

Quoi ? Palerme ? Oui. Palerme. Plus que jamais depuis son retour en Serie A en 2004, le club sicilien est en danger. Trois points. 1- Ses cadres sont partis. Pastore, Sirigu, Nocerino, Bovo, Cassani, Goian : la moitié du onze-type de l’an dernier est allée voir ailleurs. Et pas forcément les plus mauvais. 2- Aucun grand nom n’est arrivé pour combler ces départs. Éventuellement l’Israélien Zahavi, ou le défenseur Matias Silvestre. Mais bon, l’héritier de Pastore n’est pas encore arrivé. 3- Maurizio Zamparini est fou. Le championnat n’a pas encore débuté qu’il a déjà viré le coach, Stefano Pioli. Pourquoi ? Parce qu’il n’avait « pas assez confiance en lui » et qu’il avait « peur d’être relégué » . Oui : fou.

Novara

On ne devient pas l’équipe de cœur de Michel Platini pour rien. Novara, c’est le passé. Le romantisme à l’italienne. L’équipe où a évolué le plus grand bomber italien de tous les temps, Silvio Piola (qui a d’ailleurs donné son nom au stade). Novara, c’est un passé qui revient en pleine poire comme un boomer01ang, après cinquante cinq années d’absence. Mais Novara, c’est aussi des achats intelligents pendant l’été, comme le Japonais Morimoto, Massimo Paci ou Pablo Granoche, l’ancien buteur du Chievo. Alors oui, peut-être que Novara va nous faire une Arles-Avignon et retourner dans ses ouvrages historiques. Mais il aura au moins un an pour faire frissonner l’Italie.

Siena

Descendu au terme de la saison 2009-10 en Serie B, Siena a immédiatement fait l’ascenseur pour revenir parmi l’élite. Le problème, c’est que l’équipe toscane n’a pas vraiment l’envergure pour venir se frotter aux gros de la Botte, contrairement aux années Chiesa-Tore André Flo. Même leur entraîneur, Giuseppe Sannino, va découvrir la Serie A. Lors du dernier jour du mercato, Zamparini a eu un élan de charité, et a lâché la gâchette Pablo Gonzalez. Histoire, tout de même, d’aller chercher quelques victoires dans le chaudron de l’Artemio Franchi. L’autre.

Lecce

La fin de saison a été mouvementée dans les Pouilles. Bari a été relégué, et Lecce s’est sauvé in-extremis. Du coup, les Giallorossi demeurent les uniques représentants du Sud de l’Italie, si l’on excepte les îles. Pour éviter de finir comme leurs voisins baresi, les dirigeants de Lecce ont tenté, avec leurs petits moyens, de donner un peu de gueule à cette équipe. Sur le banc, baptême de première division pour l’ancien joueur de la Roma Di Francesco. Sur la pelouse, place aux expérimentés Julio Sergio (Roma) et Oddo (Milan), ainsi qu’aux jeunes et fougueux Cuadrado (Udinese) et Strasser (Milan). Avec tous ces éléments réunis, et dans un stade qui se nomme littéralement « rue de la mer », il risque de se passer de drôles de choses.

Catania

Lourdé par la Roma, Vincenzo Montella se retrouve propulsé sur le banc de Catane, orphelin de Diego Simeone. Néanmoins, l’Argentin a laissé en Sicile ses compatriotes (treize Argentins dans l’effectif) et son état d’esprit de rageux. Le mercato a été plutôt calme, et Catane se retrouve donc plus ou moins avec la même équipe que l’an dernier (Silvestre en moins, Legrottaglie et Almiron en plus). “L’Aeroplanino” aura donc la tâche de faire jouer des types qui ont davantage pris l’habitude de gagner au courage qu’au talent. On en a vu d’autres se sauver sans l’un et l’autre.

Ceux qui vont devoir faire appel aux cieux pour se sauver

Atalanta

Six points de pénalité pour implication dans l’affaire des paris clandestins. Trois mois et six mois de suspension pour le capitaine, Cristiano Doni. Ça fait beaucoup de 6, tout ça. Le chiffre de la Bête. Oui, l’Atalanta représente cette saison le Mal en Serie A. Et c’est pour cela qu’elle va se sauver. Parce qu’au fond, c’est tout de même mieux lorsque le méchant gagne. Surtout lorsque ce méchant a pour emblème Atlante, figure de la mythologie grecque. Et puis, il y a aussi German Denis (Udinese), Matteo Brighi (Roma), Luca Cigarini (Napoli) et Andrea masiello (Bari). De quoi faire vibrer les foules, qu’ils portent un maillot noir et bleu, ou des cornes de Satan.

Eric Maggiori

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