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La guerre est déclarée

Par Léo Ruiz
4 minutes
La guerre est déclarée

La contre-performance du Real Madrid, les dix pions encaissés par le Pays basque et la bonne tenue des trois petits nouveaux, voilà les enseignements principaux des premières joutes de la Liga 2012-2013.

Le bon dimanche du Barça

Faire un nul contre Valence n’a rien de dramatique en soi. Déjà l’année dernière, Soldado et ses collègues étaient venus prendre leur point au Bernabeu. Mais dans cette lutte vers l’excellence que se livrent le FC Barcelone et le Real Madrid, chaque point compte, puisque très peu sont perdus. Des 114 en jeu, les ouailles de Mourinho n’en avaient laissé filer que 14 la saison passée. Faut dire que jamais une équipe européenne n’avait fait mieux. Après cette cérémonie d’ouverture, c’est donc le Barça qui a le sourire. La manita, les 70% de possession, Messi décisif. Pas grand-chose à redire sur la performance des Catalans, repartis sur les mêmes bases que l’année dernière. Avec une arme supplémentaire devant : le retour (réussi) de David Villa.

« J’espérais plus de mon équipe. On n’a pas fait un grand match, mais on a fait ce qu’il fallait pour gagner » , estime José Mourinho, « The Only One« . Qu’est-ce qui n’a pas marché, alors ? Déjà, le Real est tombé sur un roc. Parfaitement en place, compact, agressif, Valence a montré qu’il était capable de rivaliser avec ceux d’en haut, du moins sur une confrontation directe. Devant, Jonas, qui a annoncé 20 buts, a suppléé un Soldado encore un peu juste physiquement. Derrière, Diego Alves a bouché les trous. Le Real a dominé son adversaire mais a manqué de tranchant. La faute à une doublette Ozil-Cristiano Ronaldo légèrement en-dedans. Benzema, à l’image de sa pré-saison moyenne, n’a pas non plus flambé pour son entrée en jeu. Il semble moins à l’aise en soutien d’Higuain que seul en pointe, ce qui doit beaucoup faire réfléchir le Mou. Ce « mauvais » résultat est donc dû tant à l’adversité qu’à des contre-performances individuelles. Qu’il faudra éviter de renouveler jeudi soir, au Camp Nou.

Tempêtes sur le Pays Basque

Une première journée plutôt tranquille, sauf pour les Basques, qui ont pris deux fois la foudre ce week-end. Face au Barça, la Real Sociedad s’attendait à des débuts difficiles. Avec trois pions dans la besace au quart d’heure de jeu, Montanier a commencé à trouver le banc de touche du Camp Nou particulièrement inconfortable. Les gars de San Sebastian ont soufflé en deuxième période suite à la baisse de régime des Blaugranas, terminant la partie avec une simple manita (5-1). Difficile d’en tirer des conclusions, l’écart était trop grand et d’autres prendront une raclée sur ce terrain, mais rien de bien rassurant. Avec le même effectif que la saison dernière, le Chori Castro en plus, la Real Sociedad devrait osciller entre l’Europa League et la zone rouge. Dans un premier temps, il s’agira surtout de quitter cette foutue dernière place.

Un fond de classement où se retrouve aussi le voisin de Bilbao, qui a reçu l’autre baffe de cette première sauterie de l’année. Face au Betis, les supporters de San Mames ont fait l’ascenseur émotionnel pendant 90 minutes, puis sont partis avec les mêmes doutes qui les avaient accompagnés au stade. Que peut espérer l’Athletic sans son meilleur buteur et l’homme fort de son secteur défensif ? La soixantaine de millions d’euros qui devrait arriver dans les caisses du club permettront d’équiper plus que correctement le centre de formation, mais pas de remplacer qualitativement Llorente et Javi Martinez. Beñat, évoqué du côté de Bilbao, pourrait faire l’affaire à la récupération. Étincelant samedi soir face à son club formateur, il est pourtant jugé non nécessaire par Bielsa, qui mise plutôt sur ses jeunes. A la dérive défensivement, les Basques ont quand même montré par intermittence de bonnes dispositions dans le jeu. Comme toujours depuis que l’Argentin s’est installé sur le banc de l’Athletic.

Des promus au niveau

La lutte pour le maintien s’annonce encore une fois acharnée cette saison, les trois promus ayant montré qu’ils avaient le niveau de la Primera. Une mauvaise nouvelle pour des équipes comme Grenade, Saragosse ou le Rayo Vallecano, qui plus que jamais devront cravacher pour rester dans l’élite. Le Celta Vigo, qui ouvrait le bal, s’est certes incliné sur sa pelouse face à Malaga, mais il a été trois fois plus dangereux que les Andalous, Pellegrini reconnaissant qu’un nul aurait été plus juste. Tiens, à propos de Malaga, Saviola est attendu dans les heures qui viennent. Enfin une recrue pour l’entraineur chilien, obligé de lancer des gamins de 16 ans pour faire la différence. C’est sympa, la belle histoire tout ça, mais ça ne marchera pas tous les week-ends.

Hier, les deux autres petits nouveaux se sont, eux, imposés, sans contestation possible. Le Deportivo La Corogne, avec l’inépuisable Valeron à la baguette, a dominé Osasuna au Riazor, tandis que Valladolid est allé prendre les trois points sur la pelouse de Saragosse. Juste pour monter qu’ils étaient sereins, les deux ont manqué un pénalty. Avec du jeu et de la niaque, les nouvelles têtes de la Liga ont les arguments pour se maintenir. A confirmer sur la durée.

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