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L.Leroy : «On était des gladiateurs»

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L.Leroy : «On était des gladiateurs»

C'était l'homme bicyclette du temps de l'AS Cannes avant de devenir le chouchou du Parc des Princes au début des années 2000. Toujours footeux (il joue en CFA2 à Grasse), Laurent Leroy n'a pas oublié le PSG ni le clasico.

Quand on joue au PSG, le clasico c’est un match vraiment à part ?

C’est surtout un très bon match à jouer. La semaine qui précède la rencontre, la pression monte petit à petit. On est dans l’obligation de gagner, notamment vis-à-vis des supporters. Pour passer une saison peinard, il faut gagner les deux matches, ce que tu fais après, c’est presque secondaire.

Vos meilleurs souvenirs ?

Les deux gifles 3-0 quand Ronaldinho était là. Celui au Vélodrome est fou car on ne s’y attend pas. Ni nous, ni eux. Tout avait été parfait ce soir-là. Le premier but de Jérôme Leroy, puis, le festival de Ronnie. C’était comme dans un rêve. On se sentait injouables. Enfin, surtout Ronnie.

Il y avait une véritable rivalité entre les deux équipes sur le terrain ou c’était surjoué ?

Chaque équipe voulait gagner. Les médias plantaient le décor. Les anciens joueurs aussi. Puis, les supporters ne nous lâchaient pas de la semaine. C’était impossible d’en faire abstraction. Et sur le terrain, c’était deux équipes de gladiateurs. Aujourd’hui, tout le monde se fait la bise. C’est surement mieux comme ça, mais le folklore des années 80, 90 avait quelque chose de magique.

Vous le sentez comment celui de ce soir ?

C’est délicat car les deux équipes sont en difficulté. Marseille a perdu à Manchester avec des regrets et Paris reste sur trois matches décevants. Celui qui va perdre dira adieu au titre et peut-être même aux trois premières places.

Que s’est-il réellement passé avec Jérôme Leroy au Vélodrome pour que vous en veniez aux mains ?

Jérôme venait de signer à Marseille en quittant Paris. On sait comment ça se passe dans ces cas-là. Il faut se faire accepter par les supporters. Il a mis énormément d’agressivité dans ses interventions. Malheureusement, c’est tombé sur moi et l’action se passe devant le banc marseillais. Ça dure deux secondes, mais je réagis à son intervention musclée et on se prend le bec. C’était inévitable.

On a l’impression que ce genre de fait de match n’est plus possible ?

C’est vrai. Il y a moins de joueurs qui s’identifient au maillot. Aujourd’hui, les mecs signent et restent à peine deux ans avant d’aller voir ailleurs. Mais il reste des petits signes qui font mal. Comme Gabriel Heinze qui marque le but vainqueur au Vélodrome l’an dernier.

On vous sent toujours attaché au PSG…

C’est mon club de cœur. Sans mes deux blessures au tibia, qui sait… Quand je suis arrivé, j’étais jeune, insouciant. Je courais partout. Je n’étais pas le plus technique, mais dès que je ratais une passe ou tir, je galopais pour aller défendre. Et je pense que le public aimait cette mentalité. Le mec un peu fou qui se donne à fond. C’est peut-être ça qui manque au club aujourd’hui. J’aime bien Clément Chantôme. Il me ressemble dans son investissement. Il va au contact, ne se dégonfle jamais. D’autres son tétanisés. Si tu as peur de l’entourage du club, tu es mort à Paris. Erding par exemple, il vient de Sochaux où il était couvé. Là, le contexte semble le bouffer.

On peut être tétanisé par un clasico ?

Ça me paraît difficile. L’avantage de ce match, c’est que tu as une semaine pour le préparer dans le sens où tout le monde en parle avant. Chaque jour, chaque heure. Tu arrives le dimanche soir, tu es sous pression depuis une semaine. Tu es acclimaté. Et de toute façon, tu dois être bon.

Vous allez regarder le match ?

Je voulais aller au Vélodrome mais je n’ai pas eu de place. En plus, je ne connais plus personne au PSG, tout a changé. Déjà quand Vahid est arrivé, il avait viré pas mal de monde, alors aujourd’hui, dix ans après mon départ, les gens sont partis. Je vais donc être sur mon canapé bien sagement.

Vous avez pensé à votre reconversion ?

Oui, plein de fois. Mon rêve serait d’intégrer le staff de Valenciennes, c’est mon club familial. Je suis de là-bas. Ils vont avoir un nouveau stade et le projet m’intéresserait. Ou alors, une spécificité comme responsable des attaquants. Ça me plairait bien.

Votre pronostic ?

Je vois un match nul. Mais si Paris peut gagner, ça me va.

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