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  • 8e journée

Juventus-Fiorentina (1-1) : un coup dans l’eau

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Juventus-Fiorentina (1-1) : un coup dans l’eau

Intensité, tactique, temps forts, coups, temps faibles, bons contrôles, la tête, Jovetic, les jambes, Sissoko-Melo-Poulsen, la pluie turinoise, les bouclettes de Ferrara, l'écharpe de Prandelli. 1-1.

En Italie, on en parle comme du nouveau Savicevic. Jovetic accélère sur la gauche, et sert, d’un amour de petite passe en profondeur, Vargas dans la surface. Bam, 1-0 pour la Fio, au bout de 5 minutes de jeu. Ça ne pouvait mieux commencer, voilà la Juventus obligée de faire le jeu. Buffon. Grosso, Chiellini, Cannavaro, Grygera. Poulsen, Felipe Melo, Sissoko. Diego. Iaquinta, Amauri. Soit quatre défenseurs, trois ramasseurs de balle, un prodige et deux défenseurs centraux. Soit beaucoup d’intensité et une grosse pression exercée sur la Fio. Soit une égalisation forcément sale. Ouverture de Poulsen le Danois vers Iaquinta le malheureux qui dévisse sa reprise et trouve Amauri le dégueulasse, seul devant les buts. Égalisation. Le pressing de la Juve ne faiblit pas. Melo Sissoko Poulsen, attention. Les trois ont formé un mur au milieu du terrain que la Fiorentina ne peut franchir. Grosso occupe bien son flanc, Grygera est nul. La Juve domine la rencontre de la tête et des épaules. Surtout des épaules et des avant-bras. Mais de la tête aussi, tant l’occupation du terrain, le timing du pressing et la couverture réciproque sont bien pensés ; Ciro Ferrara peut être content de son équipe, elle est en place. Ne panique pas. Contrôle la rencontre aussi bien avec que sans le ballon: la vieille n’a pas besoin de la possession pour dominer une partie de football. Mais la Fiorentina reste menaçante. Elle parvient même à passer quelques minutes d’affilée dans le camp turinois, à obtenir des fautes, à inscrire un but refusé. La Viola tient le choc. Et même un peu plus que ça. Alors la Juve fait ce qu’elle préfère : regarder Jovetic et la pluie tomber depuis son camp, en attendant que l’orage passe. Sans averse, nulle éclaircie ; les rayons du soleil sont d’autant plus agréables qu’il ne brille pas toujours. Mi-temps.

La lumière est censée venir de Diego, mais celui-ci ne parvient pas à se défaire du marquage florentin. Tel un Riquelme en un peu moins lent, mais tout de même pas assez rapide et incisif pour pouvoir exprimer tout son talent. Et pas forcément aidé par la rigidité d’Amauri, Iaquinta et compagnie qui font ce qu’ils savent faire de mieux : b(o)ur(r)iner là où ça fait mal, dans l’axe. Frappe puis tête du Malien repoussées respectivement par le pied Frey et le dos de Iaquinta. Il pleut. La Juve insiste et s’installe dans les mètres florentins. Nouveau temps fort en noir et blanc. En vain. La Fio reprend la main (“chacun mon tour”). Le match baisse d’un ton. La Viola se casse les dents sur une Juve qui récupère. Il pleut toujours. Poulsen est trempé. Pourtant, c’est Momo le robot qui laisse sa place à Mauro Camoranesi, histoire d’apporter un peu de percussion, de technique et de cheveux sur le terrain pour les vingt dernières minutes. Ainsi, Camoranesi trouve de suite Diego pour une belle combinaison. L’entrée du champion du monde fait du bien à la Juve, même si Camo veut trop bien faire et encombre un peu l’axe. Tout cela semble un peu insuffisant pour prendre l’avantage. La Fio peut toujours croire aux trois points, la Juve faire plus pour aller les chercher. Sans doute pour cela que Ciro Ferrara fait entrer De Ceglie pour Iaquinta. Ou plutôt Trezeguet pour Diego. Il pleut toujours aussi fort et reste dix minutes grand max. En théorie, c’est largement assez pour la Vieille Dame. En pratique ? Non. Il n’y a plus de saison. Mais celle-ci est encore longue…

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