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  • France
  • Ligue 1
  • 36e journée
  • Monaco/Guingamp (1-1)

Guingamp sacre Paris

Par Arnaud Di Stasio
3 minutes
Guingamp sacre Paris

En décrochant le nul sur la pelouse de Monaco (1-1), Guingamp obtient un précieux point dans la course au maintien. Menés dans le dernier quart d'heure d'un match très moyen, les Bretons ont su réagir pour désormais compter deux longueurs d'avance sur la zone rouge. Surtout, ce résultat permet au PSG d'être officiellement sacré.

PSGRennes (10) E. Lavezzi (3′) pour PSG

La douceur du printemps sur le Rocher peut être trompeuse. Avec une vingtaine de degrés Celsius au thermomètre, Monégasques et Guingampais ont longtemps donné l’impression d’être en vacances. La rencontre s’est finalement emballée dans la dernière demi-heure, lorsque les Bretons ont commencé à montrer des signes de fatigue tout en désirant se contenter du point du nul. C’est peut-être le moment choisi par les protégés de Claudio Ranieri pour se rappeler qu’une victoire retarderait encore de quelques minutes le probable sacre du PSG. Mais si l’inévitable Berbatov a fini par trouver la faille à une dizaine de minutes du terme, l’EAG a montré du caractère en allant chercher l’égalisation. Après avoir remporté la deuxième Coupe de France de son histoire samedi, Guingamp rentre de Monaco avec un point qui pourrait s’avérer très précieux dans la course au maintien. Les hommes de Jocelyn Gourvennec comptent désormais deux longueurs d’avance sur Sochaux, premier relégable, à deux journées de la fin de cette Ligue 1.

Monaco ronronne

L’avant-dernier match de Claudio Ranieri à Louis-II commence difficilement pour les Monégasques. La faute à un bloc guingampais qui parvient à évoluer bien haut. Si la défense bretonne recule au fil des minutes, Dimitar Berbatov and co ne parviennent pas à inquiéter Mamadou Samassa de toute la première demi-heure. Mis à part une paire de coups de pied arrêtés, le portier de l’EAG peut se la couler douce. Pire encore pour l’ASM, Claudio Beauvue est tout proche de reprendre de la tête un centre signé Yatabaré. La tendance se confirme dans le dernier quart d’heure de cette première période, puisque les hommes de Jocelyn Gourvennec s’enhardissent. Le même Mustapha Yatabaré, puis Thibault Giresse gâchent deux jolis contres avant que Lionel Mathis, après s’être asticoté avec James Rodríguez, ne décoche une lourde frappe. Juste avant la pause, Monaco se procure enfin une vraie opportunité, mais Berbatov manque sa tête à bout portant.

Atik réplique

Au retour des vestiaires, un rush d’Andrea Raggi réveille le public monégasque. Légèrement accroché dans la surface, le latéral italien n’obtiendra rien. Ce soubresaut ne trouvera d’écho qu’à l’heure de jeu, moment choisi par les Monégasques pour enfin prendre le contrôle des opérations. Surtout, les Bretons montrent des signes de fatigue, quatre jours après leur finale de Coupe de France. Les passes se multiplient aux abords de la surface guingampaise, mais ça reste encore un peu brouillon. Reprise de Toulalan, tête de Moutinho et sauvetage de Kerbrat dans les six mètres. Tout juste entré en jeu, Nabil Dirar enrhume Lévêque côté droit avant de centrer d’un petit ballon piqué (77e). À bout portant, Dimitar Berbatov reprend de la tête et convertit l’offrande (1-0). Mais voilà, alors qu’on pensait que l’ASM avait fait le plus dur avec le sixième but du Bulgare en L1, Fatih Atik sort de sa boîte. Après un bon débordement côté droit, Sankoh centre pour Yatabaré qui remet un peu chanceusement (85e). Atik, qui avait bien suivi, réalise une demi-volée de l’extérieur du droit pour tromper Subašić (1-1). Jocelyn Gourvennec pense enfin pouvoir repartir de Louis-II avec un bon point, mais Moustapha Diallo voit rouge. Quelques minutes plus tard, le technicien breton peut souffler. Du côté du Parc des Princes, le PSG est, lui, enfin sacré.

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Par Arnaud Di Stasio

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