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Gillot : « Changer de comportement »

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Avec deux nuls et une défaite, Francis Gillot sait que le début de saison comptable des Girondins est décevant. Pourtant, après « trois matches du même tonneau », et un déplacement à Valenciennes samedi (19h00), l'homme venu du Ch'nord croit en ses joueurs. Parce que c'est écrit dans leurs tripes.

Francis, après trois résultats mitigés, votre groupe est-il sur la bonne voie ?

Oui, il a toujours été motivé depuis le début. Bon, ce n’est pas pour ça que l’on a gagné les matches, mais il vaut mieux avoir un groupe dynamique et qui a envie, plutôt qu’un autre amorphe ! C’est agréable quand même de s’entraîner avec eux car on sent qu’il y a la volonté de faire bien les choses, même si l’on n’est pas récompensé, dans la mesure où je trouve que l’on pourrait avoir deux ou trois points de plus. Il va falloir rattraper ça dès samedi.

Y a-t-il déjà urgence pour vous ?

Il faut prendre des points, bien sûr, afin de ne pas laisser s’installer un doute, après une perte de confiance. Les points, c’est quand même la finalité de notre métier… ça sert à ne pas être décroché et à ne pas faire la course derrière, durant toute la saison. C’est une évidence.

Quels sont les indicateurs qui vous permettent de rester positif, au quotidien ?

Déjà, les mecs ne lâchent pas… On aurait pu être découragé. Mais bon, je leur ai expliqué que l’on n’avait que trois semaine de compète (sic), que l’on n’était pas encore au mois de septembre, et que l’on allait certainement progresser à un moment ou à un autre. J’espère que l’on aura un peu plus de réussite, aussi. Il faut forcer le destin et ne pas se réfugier dans le marasme, en se disant que l’on n’a pas de réussite. Les buts que l’on a pris, et qui nous ont fait du mal, peut-être qu’on ne les prendra plus. Il faut juste ne pas perdre confiance.

Vous allez enregistrer samedi, en défense, le retour de Marc Planus (jusque-là blessé aux adducteurs)…

Oui. C’est un garçon qui parle, qui a montré beaucoup d’envie tout seul, dans le travail physique… Il a vraiment envie de faire une bonne rentrée. Il est leader dans l’âme, encourage ses partenaires et les place. J’aimerais avoir des joueurs comme lui, qui parlent un peu plus ! Pour moi, c’est comme si c’était un capitaine.

D’un point de vue défensif, y a-t-il déjà de l’inquiétude ?

On a gardé un bon niveau de jeu et, défensivement, contre Auxerre, on était un peu mieux, avec moins d’occasions concédées. Derrière, ça va mieux, on maîtrise mieux certaines choses. Mais c’est ce manque d’agressivité qui nous fait défaut, dans les duels, le marquage et de la tête. Tout ça, je l’ai constaté dès que je suis arrivé. Il va falloir nous faire violence un peu plus, même si l’on ne peut pas faire du travail physique tous les jours car, sinon, on va manquer de fraîcheur. C’est pour ça que je demande du temps. Il va falloir changer de comportement.

A quel type d’opposition vous attendez-vous face à Valenciennes ?

Ah ben ça va rentrer dedans, c’est sûr… Ce sont les valeurs du Nord ! Je connais bien, j’ai joué là-bas… Il y a cent ans, mais j’y ai joué ! Franchement, ils ont de la qualité, avec des garçons comme Danic, Pujol et Cohade qui sont de bons joueurs, capables de se battre, mais aussi de faire la dernière passe ou de marquer des buts. Ils ont fini pas loin du maintien l’année dernière (sic), mais ça se tenait à peu de choses.

Vous évoquiez « les leaders dans l’âme » ; trouvez-vous qu’il en manque cruellement dans votre équipe ?

Non, je pense que c’est une prise de conscience individuelle… Empêcher un ailier de déborder et de centrer, c’est dans les tripes ! On l’a ou on ne l’a pas… On se jette pour ne pas qu’il centre, on a une fierté pour ne pas perdre les duels. Voilà, c’est ça… Il ne faut pas que ça dure éternellement. Aujourd’hui, le manque de confiance, c’est un peu le problème du footballeur. Après, il faut aussi relativiser, comme je vous l’ai dit, il n’y a pas d’urgence. Il faut juste faire attention.

Quel est votre objectif, à court terme ?

J’aime bien le jeu, mais ce qui m’intéresse, c’est de gagner des matches ! On a compris certaines choses, mais on n’est pas en avance sur le programme ! Et il va falloir en rectifier d’autres, collectivement…

Propos recueillis par Laurent Brun, au Haillan

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