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Dring dring, voilà Valbuena

Par Ugo la Boke et Raphael Gaftarnik
4 minutes
Dring dring, voilà Valbuena

Dans une confrontation très très longtemps amicale, c'est un coup franc de Petit Vélo en fin de match qui a fait la différence. En face, la bande à CR7 n'a pas montré grand-chose.

Portugal

Rui Patrício (6 et puis 3) : Tant que les attaquants adverses tirent au milieu, ça va. Mais à partir du moment où ils mettent le ballon un peu sur le côté, ça devient vite très compliqué.
Vieirinha (5) : Un peu de Vieri, de Vieira et de Rafinha dans le blaze, mais pas vraiment dans le jeu. Vieirinha, c’est simplement un latéral comme on les aime. Discret et qui fait le boulot.
Pepe (6) : Plus le temps passe et plus il devient savoureux, imposant et propre. Un châteauneuf du Pepe. Malheureusement, même le meilleur des vins, s’il est mélangé à dix autres bouteilles de La Villageoise, ça ne donne rien.
Carvalho (18) : Il a voulu tester Évra à la course, mais papi Carvalho a oublié qu’il n’avait plus vingt ans. Il l’a payé de son arcade. Trop longtemps soigné par les pompiers, il a été remplacé par José Fonte (27e), un nom et une prestation qui ont fait honneur à son pays.
Eliseu (4) : Il était censé faire de la concurrence à Raphaël Guerreiro, mais il va surtout forcer Fernando Santos à imiter le slogan de campagne du résident de l’Eliseu : « Le changement, c’est maintenant. »
João Mario (5) : Un maçon-plombier. Un mec qui colmate les brèches en salopette, quoi.
Pereira (5) : Un milieu défensif qui retient ouvertement le bras d’un mec et qui va engueuler l’arbitre dans la foulée, c’est forcément un bon gars.
Silva aka Jérôme Boateng (4) : Tomber sur un crochet de Messi : à la limite. Mais se retrouver le cul par terre sur un dribble de Sissoko, c’est non.
Nani (4) : Si un jour, Nani demande une greffe de ballon, il n’y aura rien d’anormal là-dedans. Des frappes complètement dévissées, des passes à contretemps et une tendance maladive à garder le cuir dans ses pieds. Que nani !
Ronaldo (38) : Comme le nombre de passements de jambe et de tirs en orbite du Ballon d’or. Ou de Romain Alessandrini, c’est selon. Remplacé par Quaresma (67e), qui n’aura rien amené de plus que CR7.
Eder (3) : Pas facile de jouer au foot avec des palmes aux pieds et une caravane dans le dos.

France

Lloris (6) : Un arrêt pour la forme, une sortie pour se dégourdir les jambes. Un footing nocturne

Évra (7) : Le tibia de Nani écrasé, la pommette de Carvalho éclatée, Évra a démontré qu’il n’avait rien d’un latéral mignon. Toi, Patoche et méchant.

Varane (6) : La tête haute, le port droit, l’allure fière, Raphael dispose d’une classe évidente. Mais lui manque ce supplément de charme qui donne envie de tout quitter pour lui. Un joli mannequin de podium.

Koscielny (6,5) : À l’inverse, Laurent se jette dans l’herbe, tacle à tout va et fonce tête baissée. Et s’il n’est pas toujours gracieux, lui fait don de son corps pour le bien commun. Un garçon facile.

Sagna (5) : A réparé sa coupe de cheveux, pas sa qualité de centre. Pas de tresses, y a point d’aise.

Cabaye (4,5) : Pour Didier, il est le seul qui aille, même s’il a ses failles. Alors il reste cool bébé, mais un jour, il te dira Cabayebye. Remplacé par Schneiderlin qui s’est signalé en découpant Ronaldo d’entrée avant d’offrir sa seule situation de frappe à Benzema. Top niveau.

Matuidi (5,5) : Une frappe cadrée, une reprise de volée envolée, soit quasiment la moitié des tentatives françaises du soir. À part ça, Blaise n’avait pas non plus les cannes de l’envie.

Sissoko (5) : Quelques duels bien négociés, mais une vraie déception : ne pas l’avoir vu percer les lignes maladroitement à l’aide de son gros corps tout malléable. C’est con, car là réside peut-être son seul talent. Remplacé par Valbuena (80e) toujours présent, jamais décevant. Un Cabaye inversé.

Pogba (6) : À court d’idées, DD a décidé de placer Pogba en soutien du duo d’attaquants. Pas mal pour larguer un adversaire, moins pour donner la passe dé’. Et puis les numéros 10 n’ont jamais porté de furet mort sur le crâne.

Benzema (4) : Tout gentil, Karim a préféré mettre en valeur Rui Patrício en lui adressant un tir mollasson dans les bras, puis un coup franc plein champ. Un Benzounours. Remplacé par Martial (73e) qui vient d’activer un vingtième du bonus monégasque concernant ses sélections en EDF. Et c’est tout.

Fekir (6 semaines d’arrêt) : Court. Remplacé par Griezmann (13), qui s’est beaucoup donné sans non plus provoquer l’orgasme. Comme quoi, on nous raconte beaucoup de conneries sur les petites travailleuses. Lui même remplacé par Giroud (84e) le temps de rien.

Clairement Ferran !

Par Ugo la Boke et Raphael Gaftarnik

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