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Ces raisons qui empêcheront Messi de disputer la Coupe du monde 2026
Ce lundi, Lionel Messi a laissé planer le suspense concernant sa participation à la Coupe du monde 2026. Un coup de com’ quelque peu évident, qui laisse tout de même une petite place à l’incertitude. Mais alors, pourquoi Messi ne sera pas au Mondial ?
→ Parce qu’Edvard Tagseth
Le 22 janvier 2014, au stade Gerland, Soner Ertek, professeur d’histoire-géo et modeste milieu de Chasselay (N2, ex-CFA), privait Radamel Falcao de la Coupe du monde do Brasil. Le tacle non-maîtrisé d’Ertek et les ligaments fragiles du Tigre avaient alors déclenché l’ire des Colombiens, dont les menaces proférées à l’encontre du pauvre Chasselois nous rappelaient pourquoi le football est le sport favori des illuminés. Le 2 novembre prochain, l’Ertek de Lionel Messi pourrait malheureusement s’appeler Edvard Tagseth. Petit, blond et Norvégien, le teigneux récupérateur de Nashville croisera assurément la route de Messi, à l’occasion du match retour du premier tour des play-offs de MLS. Pas vraiment une bonne nouvelle, quand on sait que Tagseth est le joueur le plus averti de son équipe. Il suffira donc d’un découpage en règle pour foutre en l’air les derniers espoirs de La Pulga. Rodrigo De Paul se chargera de lui rendre la pareille.

→ Parce qu’il y a un nouveau ballon
Au Qatar, Lionel Messi est apparemment devenu le meilleur joueur de l’histoire grâce à sa victoire en Coupe du monde. Un accomplissement certain, qui n’aurait cependant pas vu le jour si l’attaquant n’avait pas bénéficié de cinq penaltys tout au long du tournoi (pour quatre marqués). Un record. Mais ça, c’était avant. Avant qu’Adidas ne dévoile le ballon du Mondial 2026 et ses gadgets en tous genres. Appelée Trionda, la sphère comporte en effet une dizaine de capteurs, censés enregistrer le moindre contact avec le cuir. Idéal pour aider l’arbitre au moment d’accorder ou non un penalty. Une technologie un peu trop honnête pour l’opportuniste de Rosario, qui ne prendra donc pas part au rendez-vous mondial et se contentera de bouffer ses Lay’s en contemplant Penaldo râler face aux homme en noirs.
→ Parce qu’il a peur des araignées
Durant cette Coupe du monde au Qatar, Julián Alvarez a inscrit quatre buts. Symbole de son efficacité, l’Araña n’a disputé aucune de ses rencontres mondialistes dans son intégralité. Une prouesse assez folle, ayant permis à l’actuel attaquant de l’Atlético de Madrid de se révéler à la planète et de prouver que l’on peut avoir une belle gueule tout en marquant des buts de fouine. L’émergence d’Alvarez devrait ainsi sonner le glas de la Messi-dépendance argentine. « Je verrai si je peux être à 100 %, si je peux être utile au groupe, à la sélection, et ensuite je prendrai une décision », a d’ailleurs martelé Léo, interrogé par NBC concernant sa présence en Coupe du monde l’été prochain. « Utile au groupe », il ne le sera donc pas, tant qu’Alvarez continuera de planter, alors autant rester à la maison. L’araignée a bouffé la puce, la nature reprend toujours ses droits.
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— FIFA World Cup (@FIFAWorldCup) December 13, 2024
→ Parce qu’il n’aime pas les réunions de promo
Comme en juin 2006, juin 2026 ouvrira le bal de nombreuses dernières danses internationales. Cristiano Ronaldo, James Rodriguez, Virgil van Dijk, Luka Modrić, Mohamed Salah, Riyad Mahrez, Kevin de Bruyne, Son Heung-min, Neymar (oui, on y croit) et plein d’autres marqueurs des années 2010 devraient effectivement disputer leur ultime Coupe du monde. Une réunion de promo des plus prestigieuses que ne devrait pourtant pas goûter Lionel Messi. La raison ? Il est probablement le plus fort de tous les bonhommes cités plus haut, alors pourquoi s’embêter à le prouver encore une fois ? Non, Messi se contentera de préparer son fiston Thiago pour l’édition 2030 à domicile. Le népotisme fera le reste.
→ Parce qu’il est le sélectionneur
À l’instar de Zinédine Zidane et de ses compagnons de route en équipe de France 2006, l’Argentine est en pilote automatique. Ou du moins, guidée par la seule force de Lionel Messi, épaulé de lieutenants plutôt doués avec une balle en bout de crampon. Dans son processus de sélection, le coach Lionel Scaloni n’a donc qu’un maigre pouvoir décisionnel. Tellement maigre, qu’il n’a aucun mot à dire quant à la présence de son capitaine en Coupe du monde. Si Messi est motivé, il y sera. Si Messi a la flemme, il n’y sera pas. Aussi simple que cela. Et à en croire son degré de motivation depuis sa victoire à Doha, la deuxième option n’est pas à exclure… Les supporters du Paris Saint-Germain pourront en témoigner.
Mondial 2026 : le suspense plane concernant Lionel MessiPar Adel Bentaha



























