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  • CQFR Liga – Espagne – 15e journée

Villarreal de retour, one two three viva Feghouli

Par Antoine Donnarieix
Villarreal de retour, one two three viva Feghouli

Pour la pénultième journée de Liga avant les fêtes de fin d'année, le thème du week-end était dédié à la frilosité. Seulement 15 buts inscrits en 9 matchs, c'est assez peu. Néanmoins, le Real Madrid a su tirer son épingle du jeu, pendant que le phénix Sofiane Feghouli renaît de ses cendres.

L’équipe du week-end

Ce lundi matin, Villarreal a dû se lever avec le sourire aux lèvres, et les churros du petit-déjeuner devaient avoir une saveur bien particulière. La raison ? Dimanche soir, le sous-marin jaune est parti en mission commando au Vicente-Calderón pour repartir avec les trois points de la gagne (1-0). On parle quand même là d’un stade qui n’avait plus vu son équipe perdre à domicile depuis la demi-finale retour de Coupe du Roi contre le Real Madrid l’an passé. En championnat, il faut même remonter à la saison 2012-2013 et une défaite contre le Barça (2-1) pour voir une défaite des Colchoneros dans leur antre. Bref, l’exploit est bien là. Buteur providentiel en fin de rencontre, Luciano Vietto pourra se targuer d’avoir filé un joli coup de main au Real Madrid, désormais leader intouchable, mais surtout d’offrir une quatrième victoire consécutive à son club. L’ancienne maison de Juan Roman Riquelme se retrouve ainsi à trois points d’une place qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Gracias, Joya.

Le Don Quichotte du week-end

S’il y a bien un homme qui avait décidé que le match entre Getafe et le FC Barcelone devait se terminer sur un match nul et vierge (0-0), c’est Iñaki Vicandi Garrido. Carrément à la rue sur des décisions importantes, l’arbitre central du match disputé dans la banlieue madrilène ne s’est fait des amis ni chez les Azulones ni chez les Culés. En première période, il se met un bandeau autour des yeux pour ne pas voir la main de Valera dans la surface, à faire pâlir les adeptes du contre en basket. Dans la foulée, une main moins évidente de Dani Alves n’est pas non plus sifflée. Mais le clou du spectacle reste sans doute son coup de sifflet final, stoppant net le buteur Alvaro qui partait seul au but pour aller défier Claudio Bravo. D’accord, la pluie battante ne l’a sûrement pas aidé, mais il faudrait songer à ne pas répéter ce genre de performances, monsieur l’arbitre.

La hype

Après un Mondial de feu avec son pote Yacine Brahimi pour mener les Fennecs en huitièmes de finale, on avait un peu perdu la trace de l’ami Sofiane. Et pour cause : les arrivées combinées de Nuno Espirito Santo, Rodrigo et André Gomes n’ont pas dû faciliter la tâche de l’ancien milieu du Grenoble Foot 38 pour se faire une place au soleil après s’être arraché au Mondial. Titulaire à seulement six reprises cette saison en Liga, Feghouli a profité de sa septième entrée dans le onze de départ pour montrer qu’il était bien de retour en grande forme. Un doublé propre (12e, 33e) pour mettre les siens dans une position confortable contre le Rayo Vallecano. Très malin, Nuno a profité de la fin de match tranquille pour laisser le natif de Levallois-Perret observer tout le Mestalla lui offrir une standing ovation pour son rôle majeur dans la victoire ché (3-0). Après ça, si on continue encore de lui filer des maillots avec le mauvais nom floqué…

Le geste « olé »

Le joueur en pleine bourre avec le Real Madrid comme avec sa sélection nationale en ce moment, c’est Francisco Román Alarcón Suárez. Ça ne vous dit rien ? Plutôt normal, puisque le larron se fait plus couramment appeler Isco. Lors de la dernière partition de la Roja pour le compte des éliminatoires de l’Euro contre le Bélarus, on avait eu le droit à une merveilleuse frappe en pleine lucarne. Vendredi, lors du déplacement de la Maison Blanche à Alméria, le coquin avait réservé une petite danse en compagnie de son ami Michel. Et autant dire que le défenseur de l’UDA a vu du pays. À la réception d’un changement d’aile de Benzema sur le côté gauche de la surface, le joyau merengue décale une première fois son ballon pour feinter la frappe du pied droit. Michel tombe dans le panneau, et Isco se la joue Jacquie en décalant une nouvelle fois le ballon, pour cette fois enrouler merveilleusement sa frappe dans le soupirail de Rubén. Ça fait 1-0, le début de la nouvelle entreprise de démolition du Real s’achevant sur le score sévère de 4-1 est en marche. Ce week-end, la petite sucrerie a finalement eu lieu lors des hors-d’œuvres.

Le coup de gueule

Suite aux affrontements entre les Riazor Blues et le Frente Atlético débouchant sur la mort de Jimmy il y a deux semaines, les ultras des Matelassiers se sont fait dégager à grands coups de pompe de leur Vicente-Calderón. Forcément, ça les démangeait trop pour rester bouche cousue. Pour la première fois depuis le tragique événement, la parole est donc venue de Twitter. « Ils ont fait un demi-tour à 180° pour nous expulser de ce qui a été notre maison durant 33 ans, et nous espérons qu’elle le restera. Nous reprochons également à l’effectif, qui s’est tant identifié à nous, de ne pas nous avoir donné une marque publique de soutien. » La direction et les joueurs apprécieront.

Vous avez raté Real Sociedad-Athletic Bilbao et vous n’auriez pas dû

Dans l’enceinte d’Anoeta, les deux géants du football basque se disputaient une suprématie régionale, et les débats ont été mouvementés d’entrée de jeu. Grâce à qui ? Carlos Vela bien sûr. Auteur d’un triplé rédempteur contre Elche il y a deux semaines, le Mexicain dégoûté du football retrouve progressivement son niveau de l’année dernière. D’une tête smashée avec rage (3e), l’ancien Gunner met son club dans de bonnes dispositions. L’Arreala a même la possibilité d’enfoncer le clou, mais Alfred Finnbogason, toujours en recherche de son premier but sous ses nouvelles couleurs, fait preuve d’une grande maladresse. En face, l’Athletic laisse passer l’orage et prend le bouillon d’Ernesto Valverde dans les vestiaires. Méthode payante : à l’heure de jeu, De Marcos profite du beau centre de Susaeta pour loger la sphère sous la barre d’un plat du pied (61e). La fin de rencontre est à l’avantage des Txuri Urdin, mais par deux fois, Sergio Canales rate le costume de héros, d’un coup franc sur la barre (86e), puis d’une reprise trop écrasée (93e). Au final, les deux frères ennemis se quittent bon amis. Après avoir partagé un bon morceau de Roncal.

Le chiffre inutile

4. Comme le nombre de titularisations de Raphaël Varane cette saison en Liga. Et quand on voit le match de patron que le Français a livré contre la Suède en novembre dernier, on se dit forcément que l’axe Sergio Ramos-Pepe doit peser lourd en ce moment. Très lourd, même.

Et sinon ¿ qué pasa ?

Kameni a toujours la pêche contre le Celta Vigo (1-0). Muraille pour lui.

Youssef El-Arabi est toujours en vie. Si si, à Grenade. Buteur, mais pas vainqueur contre l’Espanyol Barcelone (2-1). Faut pas pousser non plus.

Cordoue ne lâche rien. Encore un point de pris à domicile contre un adversaire direct au maintien, Levante (0-0). Ils vont finir le championnat avec 25 matchs nuls au total, mais ils vont se sauver. Et Nabil Ghilas signera au Barça. – Neuf cartons jaunes distribués entre Séville et Eibar, le tout pour une belle purge (0-0). Merci les gars. – On compte sur la rencontre de ce soir entre le Deportivo La Corogne et Elche, les deux plus mauvais élèves de Liga, pour nous offrir un 5-5. L’espoir fait vivre.

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Par Antoine Donnarieix

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