- Europa League – OM/Copenhague (3-1)
Marseille en roue libre…
Des Vikings en peau de lapin, finalement. Estronqués 3-1, comme à l'aller par un OM de sous-préfecture qui se préparait en fait à affronter la Capitale de la France. Dimanche soir, au Parc. Un bon petit match d'entraînement face à des Danois gentils comme tout...
Déjà, Copenhague qui joue en couleur framboise… Naaaaan ! Pas ça, les gars ! Un peu de fierté sinon on sort les tacles. Framboise = aux fraises ! Ouais, fastoche. Mais quand on ouvre la chemise façon BHL pour se faire shooter, nous, on shoote ! Quoi d’autre ? Ah, oui ! Le 4-4-2 en mode prudence… Putain, les gars ! Vous avez pris 3-1 à l’aller ! Sortez les guns au retour ! Jouez ! Faîtes quequ’chose ou alors allez couper un bout de shit ! Nan… Les gars y préfèrent préparer le prochain match du championnat danois contre le FC Lego ou le Pschitt-Carlsberg… Bordel ! Si vous vouliez pas jouer votre chance à fond, fallait le dire. On aurait joué le match à la Commanderie et après on aurait fait griller des sardines. Parce que là c’était vraiment n’importe quoi : jouer le 0-0 en essayant d’exploiter un contre hypothétique. Finalement, on en revient à ce qu’on disait avant le match aller : le FC Copenhague, « des Danois comme on les aime, ça aboie mais ça ne mord pas » . Bon, à part Le but de Almeida à la 86ème, que dalle côté danois. Alors allons à l’anecdotique puisque tout était joué d’avance, dès l’entame de jeu.
Paris au Parc dimanche soir. C’était là l’enjeu du match vu que les Copenhague étaient venus tourister. Alors, Lucho, Niang, Valbuena, Cissé étaient sur le banc. A se raconter des vannes. Ce sera plus drôle quand Soulé reviendra s’asseoir à la 65ème. Sur la pelouse, trois internationaux en Bleu : Mandanda, le p’tit nouveau Cheyrou et le revenant Ben Arfa. Si avec ça, les gars n’étaient pas motivés… Bien sûr que si : praline de Hatem du gauche au coin des 6 mètres sur un centre de Bonnart venu de la droite. Une balle traçante à ras de terre qui finit au fond, via l’entrejambe de Wiland (43ème). Là, à 1-0 c’était plié vu que les Danois jouaient toujours le 0-0 ! Pauv’chats… Quoi d’autre ? Hatem avait des chaussures jaunes. Une faute de goût évidente. Tout comme Deschamps qui mâchouillait une touillette… Putain, Didier ! C’est un gimmick de Lolo Blanc, ça ! Un peu comme Luis Fernandez avait repiqué l’imper et la Chupa-Chups de Cruyff… Ouais, une première mi-temps pépère à balancer des papelitos. Un peu crade, les supporters marseillais : la pelouse du Vélodrome jonchée de bouts de magazines, c’est pas classieux non plus. Pas de morale politique à deux balles, mais quand les supporters argentins lançaient des papelitos tout au long du Mundial argentin de 1978, y avait des petits messages de liberté et de démocratie écrits dessus. Bon, pas grave. Ce coup-ci on vous pardonne…
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Deuxième mi-temps, Koné signe la feuille de présence qui le fera jouer plus souvent dans la dernière partie de la saison. Un doublé ! Un duel bien contourné à la 62ème et une petite balle piquée à la 77ème : 3-0. Entre les deux, Deschamps avait fait tourner : Ben Arfa, Cheyrou et Diawara sont allés s’asseoir pour écouter les bonnes vannes de Soulé. Sur le terrain, M’Bow est entré pour prendre du temps de jeu. Idem pour Heinze, bizarrement placé dans l’axe à côté de Hilton, alors qu’on le voyait plutôt s’excentrer à gauche. Une indication pour le PSG-OM de dimanche, avec Mbia-Diawara dans l’axe ? On dirait bien… Sinon, Kaboré a été clean en 6 devant la défense et Steve a assuré quelques bonnes prises de balle. Bon, on l’a compris : c’est une qualif qui fait du bien au moral et qui a préservé les forces vives de l’OM. Contre le PSG, Marseille n’aura pas l’excuse de la fatigue due à la Coupe d’Europe… Soirée impec, vu qu’il n’y a ni blessés, ni suspendus pour la suite de cette Europa League. Un bémol : la fin de carrière de Morientès en live & direct. Le pauvre Fernando était carrément à l’Ouest de l’Ouest. Snif…
La suite en Europa League, c’est le Benfica, le 11 mars au Stade de la Luz. Les Lisboètes ont atomisé le Hertha 4-0, donc respect ! Le Benfica, dix ans après. Presque jour pour jour… La main de Vata. C’était en avril 1990. Après l’avoir emporté 2-1 au Stade Vélodrome en demi-finale aller de la C1, l’OM tenait le 0-0 qualificatif au match retour à Lisbonne. Mais à la 83e minute, sur un corner, l’attaquant Vata Matanu Garcia avait smashé la chique au fond des filets d’une manchette dégueu… De la revanche dans l’air ? Ben, un peu, quand même…
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