- Italie
- Serie A
- 18e journée
- Torino/Milan AC (1-1)
Le Milan paie son manque d’ambition
Torino – Milan : 1 – 1Buts : Ménez sp (3e) pour le Milan et Glik (81e) pour le Torino
Un départ canon, du beau jeu, le tout récompensé par une ouverture du score dès la 3e minute. Et puis la peur, la fuite en arrière, les multiples occasions concédées, l’expulsion débile de De Sciglio, une deuxième mi-temps passée sur un fil et finalement l’égalisation de Glik. Voilà le paradoxe du Milan. On dirait que les hommes de Pippo Inzaghi aiment se faire peur. Comme si un match normal, ça ne leur plaisait pas. Pour les Rossoneri, la vraie attraction, ce sont les montagnes russes et rien d’autre. Des hauts, mais surtout des bas.
Tout commence pourtant de la meilleure des manières pour eux. Brassard noir sur le bras en hommage aux victimes de l’attentat à Charlie Hebdo, Jérémy Ménez provoque la défense turinoise dès les premières minutes de jeu et se fait justice lui-même. Un penalty plein centre, tout en finesse. 1-0. Mais voilà, gagner comme ça, ce serait trop simple. Alors les Milanais préfèrent reculer et subir la pression du Torino.
En toch nog steeds 0-1 voor Milan. #tormil pic.twitter.com/azwxHQMJ7N
— AC Milan Holland (@ACMilanHolland) 10 Janvier 2015
Moretti, Quagliarella et Darmian s’approchent du cadre, mais Diego López veille. Et puis De Sciglio se fait expulser juste avant la mi-temps pour un deuxième jaune mérité. Les choses se compliquent forcément pour le Milan. Et c’est seulement à ce moment-là qu’ils semblent prendre leur pied. Pendant toute la seconde période, ils vont subir, trembler, frissonner, vibrer tout simplement. Et puis tomber : sur un corner à la 81e, Glik saute plus haut que tout le monde et casse la cage de Diego López. Le Torino est justement récompensé, le Milan justement puni. À trop jouer avec le feu, on se brûle. Pippo Inzaghi fait la tronche et il a raison. Avec cette attitude-là, l’Europe ne deviendra qu’un simple mirage pour le Milan.
UB