FC Barcelone 3-1 Celta ![]()
Buts : Memphis (30e) et Aubameyang (40e et 48e) pour le Barça // Asaps (50e) pour VigoExpulsion : Murillo (58e) pour Vigo
Ce mardi soir, le Camp Nou a pu se délecter d'une victoire du FC Barcelone sur le Celta (3-1), au terme d'une rencontre sans enjeu, mais forte en rythme et en intensité.
Pour entamer le bal, le Barça s'en est d'abord remis à Ousmane Dembélé. Décalé sur l'aile droite, l'international français est ainsi parvenu à éliminer Javi Galán d'un petit pont avant de crocheter Denis Suárez et d'accélérer pour servir Memphis Depay en retrait, à la conclusion au point de penalty (1-0, 30e). En face, la réaction est signée Thiago Galhardo, venu solliciter Marc-André ter Stegen d'une frappe enroulée au sol (36e), puis de la tête (37e). Les seules éclaircies galiciennes, avant le réveil de Pierre-Emerick Aubameyang. Inexistant durant 40 minutes, le Gabonais a effectivement relevé la tête, reprenant en pivot le centre de Memphis, mal repoussé par Néstor Araujo (2-0, 40e). Le break de la victoire.
Car après la pause, les Catalans ont encore enfoncé leurs adversaires, Aubameyang profitant d'une passe de Dembélé pour se projeter à l'entrée de la surface et placer son ballon sur la droite de Matías Dituro (3-0, 48e). Mais comme souvent, les hommes de Xavi n'ont pas tardé à faire preuve de relâchement. Un laxisme coupable, voyant Ter Stegen et Ronald Araújo mal communiquer sur une relance du portier et Iago Aspas récupérer le cuir pour réduire la marque en face à face (3-1, 50e). De quoi redonner du suspense à une partie que l'on pensait pliée. Attente néanmoins refroidie par Jeison Murillo, entré à la pause, et expulsé dix minutes plus tard, conséquence d'une obstruction sur Memphis filant au but (58e). Un carton rouge sévère. Paradoxalement décomplexés, les Ciel et Blanc auront tout fait pour revenir, sans succès. Dans un registre moins cocasse, la sortie sur blessure d'Araujo (l'Uruguayen), victime d'un choc à la tête avec Gavi et évacué à la suite d'une commotion cérébrale (68e). Plus de peur que de mal pour le jeune défenseur.
Le plus important était donc ailleurs.


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