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La petite révolution du congrès d’Helsinki
Il n’y a pas qu’Emmanuel Macron qui est en marche.
Lors du dernier congrès de la FIFA qui s’est tenu cette semaine à Helsinki, l’organisation mondiale du football a opéré une petite révolution en son sein. Pour commencer, Gianni Infantino a assuré que « la rivalité idiote entre l’UEFA et la FIFA était bel et bien terminée et [que] c’est très bien comme ça. Nous devons travailler tous ensemble à un objectif commun » . Une manière pour le Suisse d’affirmer que la guerre ouverte qui opposait Sepp Blatter et Michel Platini a fait son temps.
Mais le vrai changement de ce congrès concerne le Comité exécutif qui ne comportera plus de membres à vie, mais des mandats de quatre ans renouvelables deux fois au maximum. La décision, qui prendra effet dès le premier juillet, a été prise à l’unanimité. La conséquence directe de ce changement majeur impliquera que les candidats aux présidence, vice-présidence et secrétariat général de la FIFA soient effectivement actifs lors de leur élection.
Dans les nouveaux statuts apparaîtront également des articles relatifs à l’éthique et à la bonne gouvernance. Parmi ceux-ci, un système de candidatures transparentes pour chacune des compétitions organisées par la FIFA.
Un vrai Bad Godesberg footballistique.
JD