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Ils ont marqué le foot anglais, de 40 à 31

Par Maxime Brigand, Romain Duchâteau, Eddy Serres, Alexandre Doskov, Florian Lefèvre et Mathias Edwards
Ils ont marqué le foot anglais, de 40 à 31

Chaque mois, jusqu'à l'Euro, Sofoot.com retracera les 100 joueurs qui ont marqué le football italien, espagnol, allemand, anglais et français. On enchaîne avec l'Angleterre, et les joueurs classés de la 40e à la 31e place.

40. Jamie Carragher

Le chiffre 737 est associé au voyage. Le Boeing 737, ou le Vol 737 pour Sidney de Tintin. Jamie Carragher, lui, n’en a rien à carrer. 737, c’est le nombre de matchs qu’il a disputés pour Liverpool toutes compétitions confondues en plus de quinze ans de carrière pro. Born & raised dans la ville des Beatles, Carragher se plaisait manifestement sur les bords de la Mersey et en a profité pour garnir son armoire à trophées. Du chef-d’œuvre de la Ligue des champions 2005 en passant par une Coupe de l’UEFA et quelques Coupes de la Ligue ou d’Angleterre, Carragher a eu quelques coupes à soulever, même si comme son coéquipier Stevie G, le championnat lui a toujours échappé. Défenseur solide et hargneux, Jamie Carragher a fait vivre quelques cauchemars aux attaquants dont il s’occupait, et Didier Drogba a déclaré qu’il était « l’adversaire le plus dur » qu’il avait jamais affronté. Et dire que ce type avait grandi dans une famille où on supportait Everton… AD

39. Nicky Butt

C’est peut-être le moins populaire de la bande, mais il en était le ciment. « Nicky Butt était là depuis le début. Les gens identifient Manchester United à la qualité de nos joueurs, à ceux qui arrivent, mais avant tout à ceux qui ont l’esprit United. Nicky en faisait partie. » Sir Alex Ferguson peut aussi avoir des regrets. Avoir laissé partir Butt à Newcastle en 2004 en est un. Lui aussi était l’un des Fergie’s Fledglings mais, comme Phil Neville, il restera dans l’ombre. Pour Butt, ce sera celle de Roy Keane dont il restera longtemps le remplaçant en chef. Reste que Nicky a le CV qui pète : six Premier League, trois FA Cup et une C1, rien que ça. Et qu’aujourd’hui, sa mission est énorme : relancer l’héritage de Ferguson avec l’académie de United. MB

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38. Michael Carrick

« Oh, oh, oh / It’s Carrick you know / It’s hard to believe it’s not Scholes. » Il suffit juste, parfois, de tendre l’oreille à Old Trafford pour mesurer la place de Michael Carrick dans l’histoire de Manchester United. Comme son alter ego rouquin, le milieu est un homme discret assurant le strict minimum auprès des médias. Comme Scholes, Michael se distingue par une vision de jeu panoramique, des passes d’une précision chirurgicale et une nécessité absolue de préserver l’équilibre de son équipe. « Ce qui m’impressionnait chez lui, c’est qu’il cherchait toujours à effectuer la passe vers l’avant, souffle à son sujet Alex Ferguson dans son autobiographie. Sa palette était large et il pouvait orienter le jeu. » Comme peu de personnes. Et c’est pourquoi Fergie a claqué 27 millions d’euros pour l’arracher aux Spurs en 2006, un montant jugé insensé à l’époque. Mais depuis largement rentabilisé, puisque celui qui a été façonné à West Ham s’est élevé en pierre angulaire de la réussite mancunienne sur la scène nationale (5 Premier League) et européenne (C1 en 2008) pendant plusieurs années. Seule incompréhension, sa présence sporadique en sélection où il a été vulgairement sous-utilisé. « Il y a une désinvolture chez lui qui empêche les gens de comprendre sa valeur et sa personnalité » , dit encore de lui Ferguson. Qu’importe, à United, Michael Carrick reste un héros reconnu. RD

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37. Gary Neville

Gary Neville est une histoire de teintes. Fils spirituel de Ferguson, le soldat aura passé toute sa carrière en rouge. Celui de Manchester United. Mais il détestait le rouge, celui du Liverpool FC : « Je ne peux pas supporter Liverpool, je ne peux pas supporter les gars de Liverpool, je ne peux rien supporter de ce club. » Pendant 19 ans, Neville aura avancé avec la haine. La haine de la défaite, la haine de l’adversaire, la haine. Jusqu’à conquérir la confiance de Sir Alex qui se servira en fin de carrière de lui pour couver les jeunes pousses de United. Gary ne se dégonflait jamais, il ne souriait que rarement et ne se relevait que pour mieux reglisser. C’était un capitaine, un homme rare. Au point d’accrocher la tête de McManaman ou de venir célébrer un but de Ferdinand devant le kop de Liverpool. Gary Devil. MB

36. John Barnes

Certains lui attribuent le titre de meilleur joueur de Liverpool de tous les temps. Il est en tout cas l’un des gars les plus appréciés de l’histoire des Reds, chez qui il a passé la décennie 1997-2007. Et pourtant, le charismatique Barnes aurait bien pu ne jamais faire vibrer Anfield, ni même un autre stade. Né à Kingston en Jamaïque où travaillait son père militaire, très loin des carrés verts de la Premier League, John Barnes est repéré presque par hasard dans un square et part squatter en Championship avec Watford alors qu’il est encore mineur. Multi-récompensé par ses pairs aussi bien que par les journalistes, Barnes s’est même autorisé quelques plaisirs du côté des arts, entre un couplet rappé sur la chanson de l’équipe d’Angleterre au Mondial 90, une participation à Danse avec les stars outre-Manche et son amitié avec Dr. Dre. AD

35. Les Ferdinand

« Piloter mon hélicoptère est simplement quelque chose que j’aime faire. Quand tu es là-haut, tu peux disparaître complètement. Personne ne t’embête, et tu n’embêtes personne. » Sur un terrain, Les Ferdinand aimait appliquer le même principe que dans les cieux. Disparaître, pour mieux punir son adversaire le moment venu, en bon renard qu’il était. Une technique qui lui a permis de marquer 41 fois en 68 rencontres avec Newcastle, tout en partageant l’attaque avec Alan Shearer, Peter Beardsley et David Ginola. Et en passant ses permis moto et hélico, donc, lorsqu’il n’était pas pris par ses cours de saxophone et de cuisine (séparément). Buteur insatiable, le cousin d’Anton et Rio a pourtant dû s’exiler en Turquie pour se construire un palmarès, en réalisant le doublé coupe-championnat avec le Beşiktaş en 1989. ME

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34. Robbie Fowler

Robbie Fowler a toujours aimé les courbes. Mais Robbie Fowler savait aussi les utiliser. Le Chelsea-Liverpool de 1999 en aura été le théâtre, Graeme Le Saux la victime. À plusieurs reprises pendant la rencontre, l’attaquant mythique des Reds affichera son postérieur à la gueule du défenseur. Le Saux : « Mais je suis marié. » Fowler : « Elton John l’était également, mon pote. » Robbie finira au sol. Mais Fowler aimait surtout le but et écrivit sa carrière en rouge. Celui du Liverpool FC alors qu’il supportait Everton. Longtemps, il sera l’héritier de Ian Rush jusqu’à l’explosion de Owen. Et il aimait aussi les symboles, comme le jour où il afficha un T-shirt en soutien aux dockers de Liverpool. Un homme de classe, à tout jamais. MB

33. David Platt

Anglais et Belges bataillent depuis 119 minutes sans parvenir à se départager, ce 26 juin 1990 à Bologne. Mais Paul Gascoigne et ses compatriotes n’aiment pas les séances de penalty. C’est donc dans un dernier rush que se lance un « Gazza » qui tient à peine debout. Stéphane Demol stoppe la course du meneur anglais, qui balance son coup franc dans le dos de la défense des Diables rouges. David Platt se retourne et claque une volée qui ne laisse aucune chance à Michel Preud’homme. L’Angleterre se qualifie pour un quart de finale mythique face au Cameroun, qui verra à nouveau Platt marquer, cette fois-ci de la tête, à la réception d’un centre de Stuart Pearce. Les Anglais se font sortir aux tirs au but en demi-finale par les Allemands, mais Platt est nommé dans l’équipe type du tournoi, aux côtés de Gascoigne. Le milieu de terrain à la gueule à jouer dans Memphis Belle séduit toute l’Italie, qu’il rejoindra un an plus tard en signant à Bari, puis à la Juve et à la Sampdoria. ME

32. Phil Thompson

Quoi de plus bandant pour un Scouse pur jus que de soulever la coupe aux grandes oreilles, liquette ​frappée du Liver bird sur ​la poitrine ​? En 1981, cet honneur revient à Phil Thompson, patron de l’arrière-garde des Reds tombeurs en finale du Real Madrid (1-0), au Parc des Princes. Bouclettes dorées ou mèche sur le front méchamment de son époque, le flair le plus fameux du Merseyside chiffre au total six Coupes d’Europe (3 C1, 1 C2, 2 C3) et sept championnats d’Angleterre en douze saisons au Liverpool FC ! Et qu’importe si Bob Paisley lui retire le capitanat pour pallier les mauvais résultats à l’issue du Boxing Day 81-82. « Quand j’ai perdu le brassard, nous pointions à la 12e place, à 18 points du leader » , rembobine Thompson sur le site LFC History. « À partir de là, on a redressé la barre pour finalement remporter le titre. » La grande époque des Reds, donc. FL

31. Peter Beardsley

Gary Lineker, Andy Cole, John Aldridge ou encore John Barnes. Tous vous diront la même chose : Peter Beardsley était le partenaire offensif idéal. Véloce, vif et percutant, le striker de poche (1m73) a principalement exporté ses talents à Newcastle United, Liverpool, Everton et en sélection britannique avec laquelle il a pris part à la Coupe du monde 1986 au Mexique. Pour toujours les mêmes résultats. Des buts claqués, un sens aiguisé du collectif et un homme apprécié dans chaque vestiaire où il est passé. Mais Peter Beardsley, ce n’était pas seulement un joueur de talent. C’était, aussi et surtout, une dégaine improbable avec une coupe de cheveux directement sortie d’un monastère. Un homme en outre capable, du temps de son passage chez les Toffees d’oublier son dentier sur la banquette arrière d’un taxi au retour d’une soirée en boîte de nuit. Pris de panique, le bougre avait alors rappelé la compagnie de taxi qui lui assurera avoir retrouvé son précieux. Et Beardsley a pu ainsi continuer à sévir sur les prés du Royaume. Avec de fausses dents, oui. RD

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