Valdes et Zubizarreta sont dans un bâteau

Dernier rempart d’une équipe, poste ingrat s’il en est, le gardien de but a une vie très peu comparable à celle des autres joueurs de champ.
Pour le quotidien espagnol El Pais, Victor Valdes et Andoni Zubizarreta se sont prêtés à un échange de points de vue sur ce poste si particulier.
« Quand tu es gamin, tu te sens impuissant. Les cages sont énormes et l’équipe adverse a toujours un grand joueur qui tire fort. Et tu ne peux rien faire, tu es petit! » , se remémore ainsi l’ancien gardien de l’Athletic Bilbao.
« Seul celui qui a été gardien sait comment on voit depuis le but. La vision depuis le but est différente de ce que l’on peut voir à la télé. C’est pour ça que je n’aime pas revisionner mes erreurs à la télé. Ils m’enlèvent tout mérite et ne m’apportent rien. Moi j’ai vu un autre jeu, pas celui qu’on voit à la télé. Le football n’est pas un ralentí, explique quant à lui Victor Valdes, que l’on découvre perfectionniste. Je n’aime pas qu’on me mette un but. Même quand on gagne ou qu’on en met six à Bernabeu. Quand les gens voient ce résultat, 2-6, ils sont émus. Moi quand je le vois, je n’aime pas ça. Je n’aime pas voir ce « 2 ». Les buts sont une torture. Ça me rend anxieux. Je pense toujours que je peux faire plus » .
Autant dire qu’après avoir encaissé les deux buts face à Arsenal, Victor Valdes n’a pas dû danser le flamenco.
WW
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